Roy Cooper (fiche terminée)

Roy Cooper

feat : Jeremy Renner

► Maniement d'armes à feu : je suis un expert en maniement des armes à feu. Plus particulièrement avec les fusils de précision. Je suis un tireur d'élite redoutable, je m'entraine depuis de nombreuses années, mais je sais aussi manipuler des pistolets pour des combats plus rapprochés.

► Combat au corps à corps : comme presque tous les Rebelles, j'ai appris à me battre au corps à corps, même si ce n'est pas ma spécialité. Je peux tenir un combat en affrontant un adversaire de mon niveau. Mais s'il est coriace et endurant, je ne gagnerais pas.

► Bricoleur : je suis habile de mes mains, je sais réparer pas mal de choses cassées. Ce qui explique mon arrivée dans le garage de Kurtis comme mécanicien. Je peux réparer n'importe quel véhicule, quelque soit le problème. Travailler les mains dans le cambouis m'aide à m'occuper l'esprit.

► Discret : j'ai appris à devenir une ombre, ce qui me permet d'exercer mon boulot à la perfection. Mes cibles ne doivent pas soupçonner ma présence, elles ne voient donc pas la Mort arriver.

► Méticuleux : je suis plutôt perfectionniste, je n'aime pas le travail mal fait. Quand je commence une tâche, je l'exécute jusqu'au bout.

► Froid : certains ressentent de la culpabilité en tuant quelqu'un, ou bien de la tristesse. Moi, je ne ressens rien. Prendre une vie ne me fait ni chaud ni froid, je n'hésite donc pas. Depuis que j'ai perdu ma famille, je n'ai aucun état d'âme à éliminer quelqu'un. Et cela déteint sur moi avec mon entourage, car étant solitaire, je me montre distant avec les miens.

► Prudent : je n'agis jamais sur un coup de tête, je réfléchis avant de passer à l'acte. Si je sens le moindre danger, ou le moindre problème, je fais marche arrière pour trouver une meilleure solution.

► Protecteur : bien que je sois quelqu'un qui préfère la solitude, ma famille est importante pour moi. J'ai perdu l'ancienne, je ne perdrais pas la nouvelle. Si l'un des miens, ou un innocent est danger, je n'hésiterai pas à l'aider.

► Exigent : je ne tolère pas l'échec, cela me rappelle trop mon passé où mes erreurs ont eu de lourdes conséquences. Je culpabilise déjà suffisamment, alors je mets la barre très haute pour réussir mon travail.

► Grande gueule : j'aime bien dire ce que je pense, surtout lorsque je ne suis pas d'accord. Et même si mes paroles courroucent les autres. Ce qui me vaut pas mal de prise de tête et d'engueulades.

"Entrez !"

Après avoir frappé à la porte, j'entrai dans la pièce pour y voir le psychologue. Vu mon tempérament, je devais encore effectuer quelques visites de contrôle pour savoir si j'étais toujours apte à mener mes missions à bien. Surtout depuis qu'on m'avait assigné un nouveau binôme, contre ma volonté. L'homme s'assit autour de la table, et activa le dictaphone, avant d'ouvrir le dossier qui se trouvait devant lui.

"Installez vous".

Je m'exécutai, ayant déjà hâte que cela se termine. A chaque fois, c'était pareil. Je devais sans arrêt parler de mon passé, de ce que je ressentais, et j'en avais déjà marre. Les bras croisés contre mon torse, je fixai le psychologue d'un air froid et distant.

"Evaluation psychologique de l'agent Roy Cooper, à la demande de Ian Taylor".

Il me regarda alors.

"Commençons. Vous avez l'habitude, maintenant. Comment allez vous aujourd'hui, Roy ?"

"Très bien. Ca ira mieux quand je sortirais d'ici".

"Vous savez que ceci n'est pas une punition. Je dois être sûr que vous avez votre place dans votre unité pour effectuer des missions extérieures".

"Oui, je sais. Allez y, posez moi vos questions. Qu'on en finisse !"

"Bien. Vous avez été peu loquace jusqu'ici concernant votre passé, votre enfance. J'aimerais bien que vous m'en parliez aujourd'hui."

"Ouvrez votre dossier, l'essentiel y est. Je ne vois pas en quoi les détails de mon passé vous aidera à m'évaluer !"

"Croyez moi, Roy, c'est pour votre bien. Me raconter ce que je veux entendre ne fera que diminuer le nombre de vos consultations. Je vous écoute".

Je soupirai bruyamment pour montrer mon agacement. Mais ce type n'allait pas me lâcher. Je ne voulais rien lui raconter, mais si je ne le faisais pas, combien de fois devrais je encore venir le voir ? Je n'en avait pas du tout envie. A contre coeur, je secouai la tête.

"Vous voulez savoir quoi, exactement ?"

"Je veux tout savoir de vous".

Les bras toujours croisés, je gardai le silence quelques secondes. Je regardai mon interlocuteur s'emparer d'un stylo et d'une feuille blanche, prêt à tout prendre en note. Parler de mon histoire était difficile pour moi, mais ce qui se disait entre ses quatre murs ne sortirait pas d'ici, pas vrai ?

"Ok. Je suis né dans le Bidonville il y a 34 ans. Une vie misérable, il fallait le dire. J'avais deux petits frères, je les adorais, et eux me vénéraient. Que voulez vous, j'étais l’aîné. Mes parents ont pris soin de nous autant qu'ils le pouvaient, même si c'était difficile. Ils avaient de petits boulots qui ne leur permettaient pas de gagner grand chose. Alors ils ont fait ce qu'ils ont pu. Mes frères et moi, nous avons été à l'école, histoire d'être un peu éduqués, d'apprendre les bases. Je n'aimais pas l'école, j'avais envie de liberté".

Le psychologue griffonnait quelques mots sur la feuille pendant que je parlais.

"Que faisiez vous, en dehors de l'école ?"

"J'aimais me balader dans les ruelles avec mes potes. On s'amusait, on était insouciant. Vous savez comment sont les gamins entre eux. Mon passe temps favori était de lancer des cailloux sur des boites de conserve qui me servaient de cible. J'étais doué, je n'en manquais pas une seule. Les autres n'y arrivaient pas, alors ils me lançaient des défis. Quelques fois, ils me demandaient de jeter un caillou sur une cible précise, comme une caméra par exemple. Je la cassais, mais je m'en fichais, ce n'était rien pour moi. Ou alors, je devais viser quelqu'un. Même à grande distance, j'y arrivais. Je prenais mon temps, j'évaluais tout. Je prenais en compte la distance, le mouvement de la cible si elle bougeait, l'orientation et la puissance du vent. Ca me plaisait beaucoup".

"Vous avez continué à faire ça ?"

"Bien sûr que oui. Pour une fois que j'étais doué dans quelque chose, je n'allais pas m'en priver. Je passais beaucoup de temps dehors pendant mon temps libre, et j'aimais bien grimper le long des bâtiments pour suivre quelqu'un sans me faire repérer. Sauter de toit en toit, ça ne me faisait pas peur".

"Est ce que c'était votre seule occupation ?"

"Non, j'avais des tâches à accomplir, comme tous les gosses. A part l'école, il m'arrivait d'aider mes parents à la maison. Les tâches ménagères, réparer une radio ou le poste de télévision, m'occuper de mes petits frères. Je sais que ma vie n'était pas reluisante, mais elle me convenait".

"Et vous n'aviez pas peur des Miliciens ?"

"Non, j'aimais jouer au chat et à la souris avec la Milice. Cela m'a endurci, et j'aimais bien faire semblant de les chasser. Le plus amusant, c'était un jour avec un de mes amis. On s'était amusé à leur jeter des pierres sans qu'ils ne nous voient. On a détalé comme des lapins quand ils nous ont coursé. Je devais avoir quatorze ans, j'étais plus véloce qu'eux, je les ai semé facilement".

"Et les Asariens ? Que pensiez vous d'eux ?"

Rien qu'en entendant ce mot, je soupirai de mécontentement. A l'époque, j'avais d'autres principes.

"Je n'avais rien contre eux. Enfin, je savais qu'ils étaient supérieurs aux humains, mais je m'en fichais en fait. Mais je ne comprenais pas leur façon de faire. Ils avaient la puissance et le pouvoir de nous aider, mais ils ne l'ont pas fait. J'étais un gamin, je ne comprenais rien en politique".

"Mais votre opinion sur les Asariens a changé depuis ?"

Ressentant une bouffée de colère, je fusillai le psychologue du regard.

"Bien sûr que oui ! Vous savez pourquoi !"

L'homme acquiesça d'un hochement de tête, gardant un air totalement neutre.

"Effectivement, je le sais. Mais dites m'en davantage".

"Et si je refuse ?"

Mon interlocuteur ne me répondit pas, mais son haussement d'épaules et son regard insistant suggéraient que si je ne parlais pas maintenant, je devrais le faire une autre fois.

"Quand j'ai eu seize ans, je suis sorti de chez moi à la nuit tombée. Je savais que je n'avais pas le droit, il y avait un couvre feu. Mais je faisais ça presque tous les soirs, pourquoi cette fois là se passerait mal ? Mes parents ne savaient même pas que je sortais en douce. Seulement voilà, ce soir là, ils l'ont su. Ils ont également quitté la maison avec mes frères pour partir à ma recherche. Ils étaient inquiets pour moi, ils avaient peur qu'il m'arrive quelque chose si la Milice me tombait dessus".

Ma voix tremblota dans ma gorge, et je baissai les yeux en gardant le silence quelques secondes. Repenser à tout ceci était toujours aussi douloureux, même si cela venait me hanter toutes les nuits.

"Je les ai retrouvé le lendemain, tous les quatre exécutés. La Milice les avait surpris, et pour ne pas avoir respecté le couvre feu, ils les ont tué sans aucune pitié. Pour l'exemple".

"C'est à partir de ce moment là que votre haine contre les Asariens est née ?"

"Oui. Je suis sûr que ce sont les Asariens présents au sein de la Milice qui ont fait ça. Je ne leur pardonnerais jamais. Je voudrais pouvoir tous les tuer de mes mains" dis je en levant les yeux vers le psychologue, le regard noir de colère.

L'homme écrit encore quelques lignes sur la feuille, avant de continuer.

"Qu'avez vous fait ensuite ?"

"J'ai du m'occuper de moi même, mais étant seul, je me suis mis à faire des choses ... comment dire ... illégales. J'ai volé, j'ai réussi à me procurer des armes, j'ai harcelé toutes les nuits les Miliciens pour retrouver les responsables de la mort de ma famille. Je voulais les faire payer, les faire souffrir avant de les achever !"

"Roy, je sais à quoi vous pensez. Vous n'étiez qu'un adolescent. Vous n'étes pas responsable de ce qui s'est passé".

D'un geste brusque, je frappai la table de mon poing, en me levant. J'étais envahi par la colère.

"Bien sûr que si, tout est de ma faute ! Vous ne comprenez pas ? Ils sont morts à cause de moi !"

Le psychologue resta stoïque devant mon geste, comme si rien ne l'affectait.

"Bien. Nous allons faire une pause, et reprendre dans quelques minutes. Vous voulez bien ?"

Il éteignit le dictaphone, et quitta la pièce, me laissant me calmer. Je m'assis sur la chaise, et soupira en prenant mon visage dans mes mains. Quelques temps plus tard, le psychologue revint et recommença la séance.

"Reprenons. Que s'est il passé avant votre intégration au sein de la Rébellion ? Que sont devenus vos amis d'enfance ?"

Je n'avais plus envie de parler, mais je savais que je n'avais pas le choix. Etant maintenant plus calme, je croisai à nouveau les bras en me laissant aller contre le dossier de ma chaise.

"Je ne les voyais plus trop. A vrai dire, je me suis renfermé sur moi même. Je suis devenu solitaire, je voulais rester seul. Je n'avais pas envie que d'autres aient des problèmes à cause de moi. Mais l'un d'eux à repris contact avec moi. Dimitri. Il a essayé de me parler, mais je l'ai repoussé. Les années ont passé, je n'avais même pas remarqué qu'il me surveillait. J'étais concentré sur ma vengeance. J'ai appris à me servir des armes à feu, c'est bien mieux que des cailloux. Je suis devenu doué, j'étais capable de rester des heures tapi dans l'ombre à attendre qu'une cible passe dans mon champ de vision. Je préfère rester à distance, c'est plus sécurisant pour moi".

"Vous ignoriez que Dimitri était en réalité un Rebelle ?"

Je secouai la tête.

"Non. C'était un ami d'enfance que j'ai perdu de vu pendant des années. Un jour, il est réapparu. J'étais loin de me douter qu'il s'était engagé auprès de la Rébellion".

"Est ce lui qui vous a permis de nous rejoindre ?"

"Oui, il m'a observé pendant un moment. Il a vu mes talents de tireur d'élite, et la haine que je ressentais pour les Asariens l'a poussé à prendre contact avec moi pour me faire une offre. Grâce à lui, j'ai pu rencontré Ian, et m'engagé à mon tour quand j'avais 23 ans".

"Pourquoi la Rébellion ? Pour pas un autre groupuscule ?"

"Parce que leurs idéaux sont les mêmes que les miens. Je veux aussi la fin des Asariens pour le bien de l'humanité. Pourquoi serais je allé voir les autres ? Les Insoumis ne pensent qu'à eux, il s'en fichent de nous et des Asariens. Ils font leurs lois, certes, mais ils restent entre eux. Quant aux Pacificateurs, ils sont trop naïfs de penser que les humains pourront un jour cohabiter avec les Asariens d'égal à égal. C'est une utopie qui ne me plait pas. Les Asariens doivent tous disparaître".

Le psychologue tourna la feuille pour continuer à écrire.

"Vous vivez au QG ?"

"Non, j'ai réussi à obtenir un petit appartement dans le Bidonville, pas loin du garage de Kurtis où je bosse comme mécanicien".

"Vous continuez de garder ainsi votre indépendance. Votre intégration au sein de la Rébellion s'est bien déroulée ?"

"C'était difficile au début. J'avais beau être un bon élève pour apprendre à manier davantage les armes, et apprendre aussi à me battre, je suis resté solitaire. Même encore aujourd'hui. Ian m'a dit plusieurs fois que c'était un problème vu que les Rebelles travaillaient en équipe. Mais je préfère rester seul, je suis plus performant ainsi".

"Donc, vous travaillez tout le temps seul, c'est ça ?"

"Non. Au début, je bossais seul, c'est vrai. Mais peu après mon évaluation, on m'a mis en binôme avec un autre Rebelle, Mike. Ca m'a dérangé au début, mais on est devenu rapidement potes, de véritables frères. Je m'entendais bien avec lui. On avait chacun notre rôle. Lui était plus au contact, moi j'étais tireur d'élite pour couvrir ses arrières. On formait une bonne équipe".

"Qu'est il arrivé à Mike ?"

Je gardai le silence quelques secondes, en tournant la tête pour ne plus voir le visage du psychologue qui était entrain de noter chaque détail de ma vie sur sa feuille. Mike, un autre passage douloureux de ma vie. Une autre raison de culpabiliser, car j'étais persuadé que tous ceux qui m'entouraient perdaient la vie à cause de moi.

"Il est mort !"

"Comment ça ? Que s'est il passé ?"

"Vous êtes parfaitement au courant. Pourquoi voulez vous savoir ça ?"

"Roy ..."

Je soupirai devant l'entêtement de mon interlocuteur. Il était encore plus borné que moi.

"On était devenu Lieutenant depuis peu. Mais une mission a mal tourné. Comme quoi, même la meilleure équipe n'était pas immortelle. Mike a été tué par un Milicien avant que je ne réussisse à l'éliminer. Je n'ai pas pu le sauver".

Je levai les yeux vers le plafond.

"Et c'est à partir de là que j'ai été obligé de venir vous voir !"

"Comme je vous l'ai dit, Roy, ceci n'est pas une punition. J'essaie de vous aider à avancer, à aller mieux, à faire la paix avec vous même. Après tout, vous avez votre place parmi nous. Vous êtes très doué dans votre métier. Ian l'a vu lui même, si j'ai bien compris, avec l'assassinat d'une Ancienne. Personne n'avait réussi une telle prouesse avant vous".

"C'est vrai que ça n'a pas été simple. Mais même les supers pouvoirs d'un Asarien ne peuvent rien contre les balles d'un fusil de précision. Surtout quand ils ne s'y attendent pas. L'Ancienne n'a rien vu venir. Je suis tombé sur elle telle la Mort qui emporte tout sur son passage. Elle était résistante, je devais bien le reconnaître. Il m'a fallu plusieurs tirs pour la blesser sérieusement. Mais son sang n'a pas réussi à la sauver avec une balle dans la tête et dans le coeur. Comme quoi, ces êtres sont mortels. On peut les éliminer !"

"Je vois".

Il y eut quelques secondes de silence pendant lequel on n'entendit que le grattement de la mine sur le papier.

"J'ai cru comprendre qu'après la disparition de votre binôme, vous avez réalisé vos missions en solitaire. Exact ?"

"C'est vrai. Je ne voulais plus voir un ami mourir à cause de moi. Il valait mieux que je reste seul. J'ai refusé tous les binômes qu'on m'a proposé. Je n'ai pas peur d'ouvrir ma gueule pour râler, et c'est généralement moi qui ais le dernier mot. Enfin, jusqu'à l'année dernière ..."

"Où on vous a assigné l'agent Pearson sans que ne puissiez vous y opposer, c'est ça ?" me coupa-t-il pour terminer ma phrase.

"C'est ça. Malgré mes contestations, Elisabeth est devenue mon binôme".

"Comment l'avez vous pris ?"

"Très mal. J'ai passé des mois à m'engueuler avec elle. On n'était pas fait pour bosser ensemble. Et puis, on a réussi à avoir suffisamment confiance pour démontrer qu'on était la meilleure équipe de la base".

"Vous l'appréciez ?"

"Pas plus que ça. Elle fait son devoir, je fais le mien, c'est tout".

Je n'allais pas dire au psychologue qu'en réalité, j'avais fini par apprécier Elisabeth, que je la respectais et que nous étions devenus proches, surtout à cause de notre passé similaire.

"C'est parfait si vous parvenez à travailler à nouveau en équipe. Par les temps qui court, il vaut mieux ne pas rester seul pour affronter cette nouvelle menace".

"Vous parlez d'Epsilon ? Si vous le dites. C'est vrai que cette faction est un vrai problème. Quand ils s'en sont pris au Gouvernement, j'allais presque chanter leurs louanges. Mais maintenant, ils s'en prennent aux humains avec ces créatures. Il faut les arrêter par tous les moyens".

"C'est parfait, Roy. Je pense que nous avons suffisamment discuté pour aujourd'hui".

"Tant mieux. Je peux m'en aller ?"

"Bien sûr. Je vous remercie d'avoir répondu à mes questions".

Sans un mot de plus, je m'empressai de me lever de ma chaise, et je quittai précipitamment la pièce pour m'éloigner d'ici, énervé d'en avoir dit autant sur ma vie. Je m’éclipsai dans les toilettes, avant de passer de l'eau sur mon visage pour me calmer. Puis je m'essuyai, passant même le papier humide sur ma nuque pour me rafraîchir, là où se trouvait un tatouage particulier, gravé par les Rebelles, représentant un faucon noir aux ailes déployées, symbole de mon nom de code. Une fois plus calme, je voulus prendre l'air avant d'avoir un retour de Ian sur cette séance avec le psychologue. Je partis aussitôt au garage et pris ma moto pour quitter le QG.

► Prénom / Pseudo : Skyler

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► Fréquence de connexion : Quotidienne

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"Je soussigné Roy Cooper , atteste avoir plus de 18 ans, reconnais avoir lu le règlement dans son intégralité. Par ce fait, je ne pourrai entreprendre aucune poursuite contre le forum quant à son contenu, ni contre l'hébergeur.
J'ai conscience que Asaria, terre de prophétie est un forum à intrigues pour plumes matures qui demande du sérieux, de la motivation, de la participation et du respect envers le staff et sa Communauté.
Roy Cooper + 20 août 2020

► Les 4 mots mystérieux du règlement : Phoenix - Heroes - Liberty - Ghost