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 Moeurs & Technologies

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Asaria
Asaria

Feat : La Cité
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MessageSujet: Moeurs & Technologies Moeurs & Technologies Icon_minitimeDim 02 Sep 2018, 22:51

Précisions



Les Asariens peuvent-ils se déplacer dans les Terres Sauvages en pleine journée ?

Le seul moyen pour eux de se déplacer hors des dômes et en pleine journée, est de posséder un véhicule couteux dont le pare-brise et les vitres disposent du même « verre » que les dômes qui protège les Asariens des rayons du soleil.
Sortir de leur véhicule signerait leur mort.
Les équipements que les scientifiques tentent de mettre au point : combinaisons, gants, bottes, lunettes, casques sont très onéreux et pour le moment ils ne sont pas fiables à 100%.


Le Progrès.

Asaria est à la pointe de la technologie. Laboratoires de recherches et réseaux de télécommunications dirigés par un seul et même groupe décisionnel, le Gouvernement des Anciens, font d'Asaria un état pourvu d'énormes avancées...

Bien sûr quelques vestiges de l’ancienne civilisation sont toujours en circulation pour les plus pauvres (véhicules à moteur, ordinateurs vétustes etc…) mais la gloire est aux voitures à déplacement magnétique, micro électronique, informatisation miniaturisée tactile ou vocale et appareils de reconnaissance ADN, digitale ou rétinienne… qui sont partout dans les maisons et jusque dans les rues. On peut donc disposer sur Asaria, pour peu qu'on en ait les moyens, de tous les gadgets essentiels à un confort quasi paradisiaque privatif grâce à l’existence et à la diversité des grandes entreprises de production Asariennes. A l’inverse, l’holocauste ayant dévastés les ressources, décimé la diversité des espèces et Asaria demeurant une Cité reconstituée de toute pièce, les produits naturels sont devenus rares et chers, remplacés par des imitations de synthèse.


Les Niveaux de Vie.

Les gouffres sociaux sont une évidence dans la Cité, car tout en Asaria est bien facilité pour la race supérieure. A commencer par l’Éducation qui n’existe pas pour les humains. Si le chômage est quasi nul au sein des dômes, les très riches politiciens ou les grands PDG pouvant véritablement dépenser largement sans compter ne restent qu’une minorité. La masse des travailleurs asariens vit cependant tout à fait normalement, voire bien confortablement. Au-dessous les humains n’ont pas la possibilité de devenir des personnalités publiques ou artistiques, quelque soit leur talent, et se voient difficilement attribuer des postes à responsabilité dans les structures Asariennes, les quelques exceptions demeurant mal vues de la société. Ils constituent plutôt la masse de petites mains et de salariés remplaçables à peine justement payés. S’il reste possible de vivre correctement pour eux, beaucoup de foyers peinent tout de même à joindre les deux bouts et la répression exercée sur eux n’est pas pour leur venir en aide. La tourmente miséreuse où le pouvoir les place non plus. Sans compter que la sécurité sociale, l’assurance ou les aides n’existent pas. En matière de santé, l’Hôpital reste en dehors de leurs moyens et leur seule alternative est le Dispensaire de la Division Humaine.

Activité récréative ou vocation pour les Asariens, la Milice ou le Mercenariat représentent parfois une illusion de solution pour les Humains. Si toutefois l’égalité des chances n’existe dans aucun des deux, tirer son épingle du jeu reste possible par ces voies, au prix de la trahison envers la race humaine cela va sans dire.


Les Entreprises, Commerces & Corporations.

Chacune y va de son domaine de prédilection. Là encore la plupart des grands établissements et sociétés de prestige sont nés pendant la création d’Asaria et ont à leur tête des Longues-Vies ou leurs héritiers. Ces structures gigantesques offrent la plupart des emplois possibles et choix de carrière pour la population de la Cité. Elles emploient chacune jusqu’à des milliers de personnes dans des branches diverses, humaines comme asariennes selon leur propres hiérarchies et politiques d’entreprise.

Si toutes bénéficient de l’autonomie propre à leurs dirigeants, certaines sont toutefois soumises aux normes de l’État au même titre que les institutions de loi et d’éducation (Centre de Recherches, Hôpital, Bibliothèque, Réseau de communications, Fournisseur d’énergie et Urbanisme…) ou collaborent très étroitement avec celui-ci pour assurer le bon fonctionnement de la Cité et de son économie (Gestion du Climat Artificiel, Banque Centrale, Transports…) tandis que les entreprises de développement et de commercialisation à grande échelle, ou évidemment les grands lieux de services et de spectacle, sont entièrement privés au même titre que les petits commerces.

Des petits établissements datant des origines d’Asaria sont encore possédés par des humains, la plupart entassés dans le dôme qui leur a été octroyé mais ils se raréfient compte tenu des lourdes taxes qui leur sont imposées par le Gouvernement. Ceux qui résistent sont les plus nécessaires à la population,  pour autant ils ne sont guère florissants et se révèlent d’aspect plus modeste.


Le Bidonville.

En retrait, des établissements qui résistent on ne sait comment contre la politique d’oppression, tel que  le Dispensaire, les « Quartiers de la Misère » s’étendent sur la majeure partie du dôme Division Humaine où la pauvreté est maitresse dès lors qu’on quitte les fameux Marchés aux Esclaves. Laissé plus ou moins à l’abandon par le Gouvernement, c’est l’endroit où vivent les humains de la Cité, le seul où leurs maigres options et ressources leur permettent d’avoir un logement relativement décent, selon leurs moyens. Sale et plutôt lugubre, ce ghetto fidèle aux mœurs de l’ancien temps est une succession d’entrepôts et de bâtiments en décrépitude métamorphosés avec le temps en abris et masures. L’espace est un luxe qui n’y existe pas, tout comme l’électricité et l’eau courante qui n’y sont pas systématiques ni personnelles. Quand au mobilier, ne vous attendez pas à posséder ici le dixième du confort des autres dômes. Les humains sont les êtres inférieurs et asservis de la civilisation d’aujourd’hui et lorsqu’on voit les conditions dans lesquels le gouvernement les tient, le message est clair.

Pour autant, quelques établissements et commerces sommaires s’y sont implantés. Hormis la cours des miracles souterraine qui jubile sous le règne des Insoumis par son caractère officieux, ils sont soumis aux mêmes règles et impôts que les autres propriétaires humains. La tendance reste donc à la nécessité (commerces de proximité alimentaires, dépannage, débits de boissons…). Ceux qui auraient le luxe de pouvoir se payer des vêtements neufs ou des loisirs devront se rendre sur les marchés des paysans venus des terres sauvages ou oser s’aventurer dans les dômes alloués aux Asariens.

L’illégalité et la dégradation ambiante décourageraient n’importe qui d’apporter de la valeur dans ces rues qui sont quasiment dénuées de la technologie avancée omniprésente dans le reste de la Cité. Le climat est donc à la crainte, renforcé par le couvre-feu instauré par le gouvernement et les multiples patrouilles et contrôles de la Milice opérant des coups de filet sur les détracteurs, et donnant lieux à de fréquents affrontements entre les forces armées et les résistants.



L'école : un petit local sert à donner les bases de la lecture, de l'écriture et des mathématiques aux enfants de tout âge. Ce sont des adultes bénévoles qui s'occupent de l'éducation des enfants.


Le Village Humain.

Dans les terres sauvages existe un village composé des humains qui ont choisi de vivre loin des dômes et de la suprématie asarienne. Protégés par le soleil et dissimulés parmi les reliefs et la végétation, la vie au village est plus tranquille même si des rafles nocturnes et des pillages ont déjà été perpétrés par des agents de la Cité d’Asaria.
Mais là-bas, les gens se connaissent, s’entraident et se transmettent le savoir de génération en génération. La haute technologie leur étant quasiment inaccessible, ils suivent un mode de vie très archaïque : privilégiant le travail manuel et l’utilisation d’outils et machines mécaniques conservées de l’ancien temps, le chauffage au bois et la lumière à l’huile malgré le secours de quelques générateurs autonomes. Si les plus jeunes bravent les distances pour aller travailler sous les dômes, les plus hermétiques aux Asariens vivent de la culture des champs, d’un peu d’élevage et de la chasse dont ils peuvent vendre le superflu, les objets divers et le carburant qu’ils fabriquent en se rendant dans la Cité.

L'école : Le village est pourvu d'une bâtisse pour l'école de leurs enfants. Mieux organisés que dans le bidonville de la cité, les adultes (toujours bénévoles) se relaient pour apprendre les bases à tous les enfants.


Le Marché Noir.

Présent dans les plus bas niveaux de la Cité d’Asaria, il offre presque tout ce qu’il vous est possible d’imaginer obtenir sous le manteau. Drogue, papiers, armes, objets du quotidien, récents ou anciens, détournés ou oubliés. Il est parallèle au troc qui a cours dans les quartiers touchés par la misère. Les trafiquants y sont partout et se mêlent aux informateurs, aux traitres et à certains asariens qui ont fait de la déchéance humaine leur business. A savoir qu’à l’heure d’aujourd’hui, une grande partie de ces réseaux sont toutefois apparentés aux Insoumis qui veillent dans l’ombre.

La prostitution n’existe pas en Asaria, ou ne constitue pas un métier en soi. Quelques relations tarifées peuvent avoir cours ponctuellement et indépendamment  mais la plupart des humains pensent tout d’abord à manger, à se loger, à se couvrir. Quant aux Asariens, ils possèdent quasiment tous droits sur les humains et n’acceptent généralement pas d’échanger quelques billets contre ce qu’ils peuvent prendre en toute liberté. Par ailleurs, ils font déjà commerce d’esclaves de manière officielle.


L’Armement.

Toutes les armes de guerres ou de défenses personnelles, à feu ou à énergie, de pointes ou archaïques sont interdites. A moins d’en obtenir un permis strict et nominatif qui, en plus d’être très onéreux, n’est bien entendu pas autorisé pour les humains, par décret gouvernemental. Seuls les mercenaires recensés auprès du Gouvernement et les services de sécurités Asariens en ont l'autorisation et l’utilisation illimitée. Mais les Rebelles et certains Pacificateurs ont réussi à passer au dessus de ces lois, et évidemment il reste possible pour quiconque est prêt à y mettre le prix d’acquérir des armes par le biais du marché noir. Ce qui inclut que les Insoumis sont eux-mêmes lourdement armés.

Les humains vivants à l'extérieur des dômes se permettent également de posséder des armes à feu en toute impunité mais le fait est assez rare pour ne pas le souligner comme un état de fait.

Divers.

Les habitants d'Asaria parlent tous français, qui est devenue suite à la « Pluie de Feu » la langue la plus parlée par les Longue-Vie, qui l’ont alors inculqué naturellement à leurs enfants.

La monnaie pourtant, symbole du système économique, reste encore aujourd'hui le Dollar. Les transactions se font aussi bien grâce à la fameuse carte d’identité à multiples usages qu’avec une simple signature digitale ou rétinienne pour les aisés possesseurs de comptes secondaires. Les Asariens n'y voient pas la ségrégation qui en découle mais les humains, rebelles ou reclus savent que c'est là encore un privilège. Par conséquent les billets et les pièces sont peu courants dans les grands dômes, à part pour les petites sommes ponctuelles et surtout les pourboires, indice de richesse de tout Asarien qui se respecte. Par contre elle est très répandue dans les bas quartiers, la Division Humaine, et sert principalement aux trafics illégaux et aux transits officieux. Le troc a également largement cours chez les humains, sous et hors des dômes, pour pallier le manque de finances, poussant à entretenir l’idée que les biens sont ce qui importe.

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