Adam Lockwood

Adam Lockwood

feat : Chris Hemsworth

¤ Combat au corps à corps : Un mercenaire m'a pris sous son aile et m'a enseigné plusieurs techniques de combat au corps à corps, des arts martiaux comme la boxe thaï, le karaté et le ju-jitsu. Des vieilles techniques qui datent d'avant la "Guerre" qu'il vaut mieux maîtriser aujourd'hui pour pouvoir survivre dans ce nouveau monde.

¤ Maniement des armes blanches : Je ne suis pas un spécialiste de cette discipline, mais je sais me débrouiller avec les armes blanches. Utiliser un couteau n'est pas bien difficile, mais manier une épée ou un sabre est bien plus complexe. Bien que je n'utilise pas souvent les armes blanches, j'ai appris à me servir d'une épée et d'un couteau, pouvant ainsi donner la mort en silence dans l'ombre. Après tout, trancher une gorge ou planter une lame dans le coeur peut s'avérer plus discret que le tir d'une arme à feu.

¤ Maniement des armes à feu : J'ai également appris à me servir d'armes à feu, du pistolet au fusil d'assaut. Mais mon préféré reste le fusil à précision, ayant été un sniper dans le passé auprès de mon mentor. Celui ci m'a entraîné pour prendre la relève dans ce domaine.

¤ Torturé et réservé : Les tortures que j'ai subi en prison ont laissé de profondes traces psychologiques dans mon corps et dans mon âme. Autrefois joyeux et curieux malgré la vie difficile que j'ai mené étant jeune, je suis aujourd'hui blessé, brisé et réservé. Je ne suis pas du genre à me confier facilement, préférant tout garder pour moi. On peut lire en certains comme dans un livre ouvert, mais pour moi, le livre est bien fermé. Il faut beaucoup de patience pour parvenir à passer au delà de cette barrière que j'ai érigé autour de moi depuis des années, une sorte de bulle de protection qui me protège de l'extérieur. Il m'arrive encore de faire des cauchemars depuis ce passage en prison, mais là aussi, personne n'est au courant.

¤ Intègre et loyal : Je suis fidèle à mes principes, je m'y tiens. Je ne suis pas du genre à retourner ma veste quand ça m'arrange. J'analyse la situation afin de savoir ce qui est le mieux pour les miens. Inutile d'essayer de me graisser la patte pour un service dont les conséquences seraient dramatiques pour "ma famille", c'est elle qui passe avant tout. Côté amitié et confiance, seule la trahison me ferait tourner le dos à quelqu'un qui a ma confiance ou mon amitié.

¤ Discret : Je peux être une véritable ombre quand je le veux, d'où mon surnom. Je n'aime pas parler de moi et étaler ma vie aux yeux de tous, je préfère garder mon jardin secret pour moi, au risque de m'effacer par rapport à d'autres personnes comme Logan qui est plus en avant que moi.

¤ Impulsif et bagarreur : Il m'arrive d'agir sans réfléchir, réagissant à mes pulsions et à mes sentiments. Je ne suis pas du genre à me laisser faire, et quand on me cherche, on me trouve. J'aime me battre, même si ça peut m'attirer des ennuis et que je ne réfléchis pas aux conséquences.

¤ Protecteur : Je ne suis pas un Insoumis pour rien. Etant un leader, je me dois de protéger les miens. Lorsque que quelqu'un est en danger, en particulier quelqu'un que j'apprécie, je n'hésite pas à me lancer dans le combat pour protéger cette personne, même si je me mets en danger.

¤ Rancunier : Si vous me blessez, vous risquez de le regretter. Si vous me trahissez, vous aurez intérêt à fuir le plus loin possible car je suis très rancunier si on abuse de ma confiance.

Mon histoire a commencé il y a 35 ans, mais comme beaucoup d'histoires humaines à Asaria, la mienne n'est pas des plus heureuses.

Un drame se passa dans une maison classique du bidonville. Un coup de feu assourdissant se fit entendre. Puis un second. Des pleurs, les cris d'un enfant terrifié. Une macabre découverte en voyant deux corps sur le sol, un homme et une femme, abattus d'une balle dans la tête, alors qu'un petit garçon de 3 ans se trouvait non loin de là, dans son parc, en larmes. C'était moi. Jack et Elisabeth Lockwood venaient d'être assassinés, mais nul ne savait pour quelle raison. Ni par qui. Personne n'avait rien vu sauf moi. Mais à 3 ans, qui se souviendrait de ce qui s'est passé ? Me voilà seul au monde, mais pas pour longtemps.

Après le meurtre de mes parents, je fus recueillis par des individus qui me menèrent en sécurité dans un orphelinat. Je grandis loin de toute cette souffrance, cette barbarie qui se passait à l'extérieur, sans le moindre souvenir de ma famille. Il ne me restait plus qu'une simple photographie de nous trois, dernier vestige présent dans la maison de mes parents le jour de mon départ. Cependant, l'innocence d'un enfant humain n'était pas destinée à rester intacte indéfiniment, et la vie difficile de mes congénères vivant à l'extérieur de l'orphelinat finit par me venir aux oreilles lorsque je fus en âge de comprendre. J'étais curieux de tout, apprenant beaucoup de choses, et surtout à me débrouiller seul. Et plus les années passaient, moins je supportais ce que les humains subissaient face aux Asariens. Cela me révoltait alors que je n'étais qu'un simple adolescent.

Dès que j'eus 18 ans, je n'eus envie que d'une seule chose : m'évader de l'orphelinat. Bien sûr, un éducateur qui m'avait donné un enseignement correct me demanda de rester avec le corps enseignant pour à mon tour transmettre aux jeunes générations ce que j'avais appris, et les encadrer. Mais ce n'était pas ma vocation, je ne voulais pas devenir un simple éducateur. Je voulais vivre ma vie, je voulais connaître ce monde extérieur qui était dur et dangereux, mais à la fois fascinant. J'ignorais pour quelle raison, je me sentais attiré par  ce monde inconnu. Et je voulais aider les miens face aux Asariens, même si je ne savais pas du tout comment faire.

Pour survivre, j'enchaînai plusieurs petits boulots qui ne rapportaient pas grand chose, juste de quoi me payer à manger et avoir un toit sur la tête. Si on pouvait appeler ça un toit bien sûr, car les logements étaient misérables. Vivre dans le bidonville, tandis que d'autres se prélassaient en hauteur, dans le luxe, c'était révoltant. Mais il fallait faire avec, et j'étais résigné à vivre de cette façon. Toutefois, mon côté borné et bagarreur m'attira quelques fois des ennuis, et un jour en particulier où ma vie prit un tournant spectaculaire et inattendu. L'origine de ce changement ? Une bagarre comme tant d'autres. Mais celle là fut particulière.

Ce soir là, je venais de passer une soirée alcoolisée dans l'un des bars humains miteux du bidonville. En sortant, un homme d'à peu près mon âge, et lui aussi visiblement alcoolisé, était entrain de déblatérer tout son amour pour les Asariens. Il faisait littéralement l'éloge de nos oppresseurs, prenant clairement leur partie en disant que nous devions nous soumettre sans faire d'histoire. Ses paroles me révoltèrent, et sans crier gare, je le frappai violemment. Ce dernier n'en resta pas là, et me rendit mon coup. Ne me laissant pas faire, la bagarre dura quelques minutes, d'une rare violence, mais mon adversaire morflait bien plus que moi vu son petit gabarit par rapport au mien. Autour de nous, des gens étaient entrain de nous encourager, rares étaient les fous qui voulaient nous séparer. Et puis, cela leur faisait un divertissement. La Milice finit par intervenir, et je cherchai à m'enfuir. Mais dans mon état, je n'allais pas aller bien loin. Il faut dire que mon adversaire était quand même parvenu à me faire mal, je ne m'étais pas sorti indemne de ce combat. La situation devint critique pour moi, lorsqu'un homme, un parfait inconnu, me demanda de le suivre si je voulais échapper à la Milice. Il me mena dans le dédale des ruelles, semant les miliciens en empruntant des chemins que je ne connaissais pas du tout. Et une fois à l'abri, il se présenta. Il s'agissait de Jeko Dyke, un homme d'une soixante d'années qui exerçait la profession de mercenaire. En me voyant me battre dans cette ruelle, il avait eu envie de m'aider pour m'enseigner et me former à cette profession. Cela m'intéressa, et sans réfléchir davantage, j'acceptai sa proposition.

Pendant plusieurs mois, je suivis un entraînement intensif pour devenir un excellent mercenaire. Jeko me forma au combat au corps à corps, m'enseignant plusieurs techniques. J'appris également à me battre avec des armes blanches et à manipuler des armes à feu. Mon arme de prédilection devint d'ailleurs le fusil de précision, je devins un sniper redoutable. Jeko m'enseigna même à résister à toutes sortes de situation, même les intrusions télépathiques dans mon esprit pour ne pas dévoiler un secret. C'était difficile, mais je parvins même à réaliser cette prouesse. Etant bon élève, apprenant très vite, je fus rapidement opérationnel pour exécuter des contrats à la difficulté croissante, en tandem avec mon mentor ou en solo quelques fois. Une nouvelle vie s'offrait à moi, de quoi me sortir un peu de la misère humaine dans laquelle je vivais depuis des années. Cependant, tout changea le jour où Jeko accepta de remplir un contrat très difficile avec moi. Et pas n'importe lequel : exécuter Grégory Nicholson. Ce contrat allait nous donner une vie très confortable vu la récompense que le commanditaire mystère proposait. Dans la vie, il fallait savoir prendre des risques, alors ce contrat ne nous faisait pas peur. Pendant des semaines, Jeko et moi avons analysé le terrain, étudié toutes les possibilités pour tuer Nicholson. Le jour J arriva, et nous étions prêt à honorer notre part du marché. Séparés, Jeko jouait le rôle d'observateur, me donnant les informations nécessaires sur ce qui se passait, pendant que de mon côté, armé de mon fusil, je me préparai à éliminer ma cible. Mais cela ne se passa pas comme nous l'avions prévu. Mon mentor fut découvert avant même que je ne puisse ouvrir le feu, et la Milice se lança à sa poursuite.

Jeko était dans une mauvaise passe, ses poursuivants allaient lui tomber dessus. Il était hors de question pour moi de rester sans rien faire, car je devais tout à cet homme. C'était lui qui avait fait de moi ce que j'étais devenu aujourd'hui. Je partis à la rescousse de mon mentor, et je fis en sorte que la Milice me prenne pour cible en leur tirant dessus pour attirer leur attention. Cela fonctionna, mais je ne parvins pas à m'échapper à temps. Je fus capturer et emmener en prison, avant d'être jeté dans une cellule humide et sale. Mon calvaire aurait pu s'arrêter là, mais quand un homme tentait de tuer un Ancien et des miliciens, les choses n'allaient pas en rester là. Je fus alors torturé pendant des heures, des jours, alors que mes tortionnaires tentaient de pénétrer mon esprit. Ils ne me laissèrent pas me reposer, ils m'affamèrent pour m'affaiblir. Les seules personnes qui venaient me voir étaient mes tortionnaires, ainsi qu'un homme, un Sergent de la Milice qui me rendait visite entre deux séances de torture. Logan Jackson, un Asarien qui me parlait de temps en temps. Lors de ses premières visites, je gardai le silence, ne voulant rien lui dévoiler. Après tout, ils avaient peut être envoyé un Asarien en soit disant "ami" pour me faire parler sans torture. Et puis, je finis par discuter avec lui, après avoir remarqué qu'il ne cherchait pas d'information précise. Juste discuter. Et je dus avouer que pendant ces quelques instants journaliers, cela me fit beaucoup de bien d'avoir une discussion normale, même s'il s'agissait d'un Asarien. Je faisais peut être une connerie, mais j'étais persuadé que j'allais mourir dans cette cellule. Alors autant en profiter un peu. Ces quelques minutes me firent respirer un peu, avant que les tortionnaires ne reviennent, et ne poursuivent leurs séances de torture. Au début, je résistai tant bien que mal, je serrai les dents, ne voulant pas leur donner le plaisir d'entendre un cri de ma part. Puis, la souffrance fut trop forte, et je hurlai de douleur. Qui aurait pensé qu'un humain pouvait avoir autant de force pour hurler si fort et si longtemps ?

Pendant de nombreuses heures, le silence était brisé par mes hurlements, la douleur finit par devenir insupportable. J'en vins même à supplier mes géôliers de me tuer pour que tout ça s'arrête. Mes barrières mentales tenaient encore le coup, mais elles cédaient peu à peu du terrain. Elles allaient lâcher d'un moment à l'autre. Depuis combien de temps est ce que j'étais torturé ? J'avais l'impression que plusieurs mois s'étaient écoulés, mais non, seulement quelques jours étaient passés alors que je vivais un véritable enfer. Toute cette souffrance envahissait entièrement mon corps, et bien que je n'étais pas du genre à pleurer, quelques larmes coulèrent sans que je puisse les retenir. Mes tortionnaires allaient gagner, j'allais abandonner. C'était terminé. Et pourtant, quelqu'un vint à ma rescousse. Jeko ? Non, évidémment. Comment aurait-il pu prendre d'assaut la prison à lui tout seul ? Un homme surgit dans ma cellule, c'était Logan. Il attaqua mes tortionnaires, et la douleur ressentie diminua peu à peu. A bout de force, affaibli, je laissai l'Asarien m'aider à me lever et à sortir de ma cellule. J'ignorai ce qui se passait, je n'avais pas encore les idées claires, mais je me laissais faire. Comme si au fond de moi, je savais que pour fuir ces tortures et cette souffrance, je devais suivre cet homme. Ce dernier m'aida à m'évader de la prison, et nous nous cachâmes dans les profondeurs d'Asaria, les entrailles de la terre, les Abysses, fuyant la société. Logan m'apprit alors qu'il avait fini par me venir en aide parce qu'il ne supportait plus mes cris déchirants, et que nous partagions les mêmes idéaux. A ce moment là, il était devenu un paria pour les siens, et il allait devenir un ami proche. Avec son aide, je finis par me remettre sur pied, fuyant toujours le reste d'Asaria.

Devant survivre ensemble, loin de ceux qui nous recherchaient, Logan et moi décidâmes de fonder un nouveau groupuscule nommé "Les Insoumis". Toutes les personnes comme nous, des parias, des traîtres, des êtres qui cherchaient simplement un foyer et qui ne voulaient obéir à aucune loi d'Asarie si ce n'était les notres. Ayant réussi à détourner l'eau et l'électricité pour créer notre chez nous, notre base se trouvait dans les Abysses, à l'abri des regards, invisibles aux yeux des autres. Notre famille s'agrandit peu à peu, et le contrôle du marché noir nous permit d'effectuer notre trafic en toute clandestinité. Loin des conflits, nous n'avions que faire de ce qui se passait ailleurs. Les Insoumis semblait donner un espoir à ceux qui fuyaient la société. A ce jour, je restai l'une des deux personnes importantes dans notre famille, dirigeant cette petite troupe avec Logan.



Ce que je pense des autres groupes ?

Et bien, je hais les Anciens et les Asariens de la nouvelle génération qui suivent le même chemin que leurs aînés. Rien ne semble pouvoir les éliminer, alors je reste le plus loin d'eux. Les Asariens qui sont du côté des humains sont peut être intéressants, mais pas assez nombreux pour renverser le pouvoir en place.

Quant aux autres groupes, disons que je m'en fiche un peu. J'ai quelques contacts avec eux, mais seulement pour les biens des Insoumis.

Les Pacificateurs ? Ils semblent vivre dans une utopie. Sérieusement, on m'a décrit le monde avant la découverte du SEER, et même à ce moment là, les humains ne parvenaient pas à cohabiter ensemble dans la paix. Et il n'y avait même pas d'Asarien à ce moment là. Alors, croire qu'un jour, les Asariens et les Humains pourraient vivre côte à côte en égaux, c'était complètement idiot.

Pour ce qui est des Rebelles, je salue leur courage, mais bon, c'est leur guerre, ce n'est pas mon problème. Moi, je me contente de leur fournir les armes et le matériel qu'ils demandent contre de l'argent bien sûr. Mieux vaut que les Asariens et les Rebelles se battent entre eux, loin de ma famille, sans nous impliquer.

En ce qui concerne les Humains et les Esclaves, je n'ai rien à dire. S'ils veulent venir chez les Insoumis, ils seront les bienvenus à condition qu'ils tiennent leur langue.

Et pour les Mercenaires, tout comme pour les Rebelles, je me contente de leur fournir du matériel, sans plus. J'ai tourné le dos au mercenariat, je n'ai même plus eu de nouvelles de mon mentor depuis mon emprisonnement. Tout ça ne me regarde plus.

Epsilon ? Je me contente de surveiller leurs actions de loin pour m'assurer qu'ils ne fassent pas du tort aux Insoumis. Mais je ne m'en préoccupe pas plus que ça.