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 (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan]

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MessageSujet: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeVen 11 Jan 2019, 07:00

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

Il commençait à se faire tard et Lia ne se sentait plus en sécurité. Mais quelle idée aussi de se lancer seule dans la recherche d’Epsilon? Après toutes ces attaques, la jeune femme pensait avoir une piste, mais il s’agissait finalement d’un canular.
 
Le tout avait débuté en milieu d’après-midi alors que Lia s’affairait à son bureau. Michael, son patron, était débordé et Lia mettait tout en œuvre pour lui réduire ses tâches au maximum. Paperasses, rendez-vous, représentants, rien ne lui échappait. Elle transmettait au PDG si nécessaire, sinon elle s’en occupait elle-même. La journée filait à tout vitesse.
 
C’est alors qu’elle répondait à un appel d’un client que la jeune femme entendit une employée souffler le nom «Epsilon» à demi-mot dans une conversation avec un asarien venu pour une candidature. Curieuse depuis les attentats dans le dôme humain, la brunette ne put s’empêcher de mettre un terme poliment à sa conversation téléphonique. Trouvant comme prétexte d’aller infuser sa tasse de thé, la belle faisait mine d’être absorbée dans la lecture des ingrédients de son infusion, mais écoutait attentivement.
 
Selon l’employée, un homme qu’elle avait croisé supportait le groupe Epsilon et désirait s’y joindre. Une réunion secrète de recrutement aurait lieu le soir même dans un bar un peu en retrait dans le dôme commercial, entre le Macadam et le Five… La porte était rouge sang et un portier autoriserait quiconque soufflerait le mot «kappa». L’asarien venu en entrevue riait aux éclats en disant que c’était impossible, qu’il fallait être fou pour s’organiser ainsi sous le nez des asariens, à l’intérieur même des dômes.
 
Il fallait être fou ou un génie, pensa Lia. Après tout, l’audace pouvait parfois être payante. L’assistante tourna la tête vers le bureau de son patron. Michael était aussi un pacificateur, tout comme elle. Devait-elle l’aviser? Non, il était si occupé et la piste était mince. Mara? Jamais, elle aurait trop honte s’il s’avérait que les informations étaient non fondées. Amaria au dispensaire, Liam probablement aussi occupé que Michael… Lia prit une inspiration. Une gorgée de thé. Elle irait seule, mais serait prudente.
 
Le soir venu, Lia quitta le bureau en saluant son patron, prit ses affaires et se rendit chez elle. La difficulté de se balader seule dans les dômes était de ne pas trop passer pour une humaine. La situation était délicate et sans pouvoir, Lia avait peu de chance en rencontrant des asariens.
 
Une douche et hop, on se prépare. La jeune femme enfila un pantalon serré et une blouse ample au tissu raffiné. Plutôt habituée de porter ses cheveux en une élégante queue-de-cheval, Lia choisit plutôt de les laisser tomber en cascade dans son dos. Le maquillage était léger, mais flatteur. Un regard dans le miroir et elle eut un sourire satisfait. Elle se fondrait dans la masse.
 
Les transports collectifs entre les dômes étaient bondés. La foule se tassait dans les wagons et les routes devenaient plus achalandées. Les plus riches sortaient et profitaient de la soirée après une journée au boulot. Lia se laissa transporter sans trop y prêter attention, absorbée dans ses pensées.
 
Une fois arrivée à destination, la brunette se mit en quête de la porte rouge sang. Elle arpentait les rues en regardant les façades avec intérêt. Il fallait bien l’admettre, l’architecture des dômes et des bâtiments était magnifique. Son village qui l’avait vu grandir était si modeste en comparaison.
 
C’est alors qu’elle la remarqua : cette porte écarlate, d’un vieux bois massif et exotique. Une antiquité importée de l’ancien monde probablement. Les détails étaient sculptés avec finesse. Lia s’approcha et vit le portier, un genre de gorille peu bavard avec un air d’enterrement. La jeune femme lui fit un sourire.
 

«Bonsoir… Eum… Semble-t-il que je dois vous dire kappa..?»
 
Lia ne savait trop si elle devait regretter son audace ou aller voir Amaria au dispensaire pour lui dire qu’elle avait perdu la tête et qu’elle devait lui prodiguer des soins. Qu’espérait-elle? Ne mettrait-elle pas tout son regroupement en danger? Non, bien sûr que non. Lia était toujours discrète et personne ne connaissait son implication.
 
«Entrez mademoiselle, je vous souhaite une excellente soirée, amusez-vous.»
 
La grosse brute poussa la lourde porte écarlate et Lia retint son souffle. En franchissant le seuil, elle se demandait ce qu’elle trouverait de l’autre côté. Combien de personnes désiraient rejoindre les rangs d’Epsilon? Une musique entraînante lui parvenait du bout du couloir.
 
Le couloir débouchait sur une grande pièce fermée par de lourds rideaux noirs, probablement la raison pour laquelle la musique semblait si étouffée. En repoussant les rideaux, Lia fut bouche bée.
 
Eh bien, elle avait bien fait de ne pas avertir ses compagnons pacificateurs! Il s’agissait d’une fausse information. Le bar se nommait Kappa, avec l’alphabet grec inscrit sur le mur… Dont la cinquième lettre; Epsilon. Une petite scène était aménagée et des asariens s’adonnaient au karaoké. Mauvaise piste. Au moins, elle en avait le cœur net. Lia se permit toutefois de rester un peu pour entendre quelques personnes s’adonner au chant avec plus ou moins de talent.
 
Lorsqu’elle sortit du bar, elle fit un sourire au grand gorille et entreprit de reprendre sa route vers les wagons qui la transporterait d’un dôme à l’autre. Lia n’avait fait que quelques pas quand elle entendit quelqu’un siffler de manière grossière dans son dos. Elle figea complètement lorsque cette personne se mit à parler.
 
«Non, mais regardez-moi cela. C’est la petite poupée humaine de Michael Hawkins! Et toute pomponnée en plus. Il est où ton maître ma jolie, hein? C’est lui qui te fait habiller comme ce que tu n’es pas? Il devrait pas te laisser te balader toute seule, il y a plein de gens mal intentionné…»
 
Lia ne répondit pas, d’ailleurs elle ne se retourna pas non plus. Tendue, le poing serré, la jeune femme accéléra le pas et se maudit d’avoir mis des bottillons à talons hauts qui ralentissaient son rythme. Elle sentait le Sgian Dubh frotter dans sa chaussure, mais elle n’arriverait pas à le sortir à temps si on l’agressait, le pantalon moulant étant bien serré contre sa cheville.
 
«On t’a pas appris à respecter la race supérieure, petite? Ton maître est trop doux pour te remettre à ta place?
 
-Ce n’est pas mon maître, c’est mon patron...», grinça-t-elle à voix basse.
 
L’asarien était à arrivé à sa hauteur. Il était grand, costaud et ivre. Sans se retourner, Lia savait qu’il était accompagné d’au moins un autre asarien, qui encourageait les propos de son ami en riant grassement.
 
Lia était à la hauteur du bar le Five lorsque l’asarien l’agrippa fortement par le bras.
 
«Ton patron hein? Michael Hawkins est un fou s’il ne t’a pas encore mis dans son lit, petite poupée. Mais je peux le remplacer, tu m’en remercieras.
 
-Lâchez-moi, vous êtes saoul.»
 
L’altercation lui rappelait durement sa mésaventure dans le bois près du village, lorsqu’elle n’avait que 15 ans. Il était tard et il n’y avait que peu de passants dans la rue, tout le monde étant rentré à la maison ou en train de boire leur dernier verre à l’intérieur des bars environnants. Les arbres étaient remplacés par les bâtiments. Lia ne voulait pas se battre, ce n’était pas son genre, mais elle ne se laisserait plus faire.
 
«Je vous ai dit de me lâcher.»
 
La brunette réussit à repousser l’ivrogne et le contourna. Son ami, probablement moins avancé dans l’ivresse, la saisit plus férocement encore. Elle sentait son souffle dans ses cheveux. Elle lui asséna un coup de tête. Lia se mit à courir et tourna à la première intersection qui se présenta. Misère! Une ruelle sans issue… Digne d’un film populaire. La belle se retourna pour reprendre sa route, mais ses deux assaillants étaient déjà là.
 
«Tu vois, petite, tu ne peux nous échapper… Je m’en occupe en premier, t’es d’accord Niko?»
 
Lia ne criait pas, mais elle tremblait un peu… Si elle était assez rapide, elle pourrait sortir son couteau, mais elle ne voulait pas ameuter la Milice ou d’autres asariens mal intentionnés en appelant au secours. Elle tenta sa chance et leva rapidement le bas de son pantalon, mais en se penchant, elle sentit un des deux hommes la prendre par la taille puis la forcer à mettre ses mains derrière son dos. Physiquement beaucoup moins forte que deux asariens, même s’ils étaient ivres, Lia se sentit impuissante. Elle ne donnerait aucun signe de sa présence, elle ne voulait pas mettre son patron dans l’embarras.
 
L’autre homme avait un sourire de prédateur lorsqu’il prit une mèche de ses cheveux entre ses mains pour respirer l’odeur des boucles brunes tombant en cascade.
 
«Vous allez le regretter», lança-t-elle férocement, mais elle savait bien que c’était peine perdue.
 
Il lui mit la main sur la bouche en appuyant l'index de son autre main sur ses propres lèvres, lui imposant le silence.


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MessageSujet: Re: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeVen 11 Jan 2019, 17:37

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

Elle était morte sous les coups de mon père …
Mon esclave, celle que j’avais arraché à une vie de misère et de débauche au marché. Mon géniteur avait, au tout début, cru que j’avais changé, que j’étais devenu comme lui et tous les Asariens mâles de la cité : posséder des esclaves et leur faire subir tout ce qui me passait par la tête et me défouler. Je n’avais pas pris Evelyn sous mon aile pour en faire une esclave sexuelle. Je l’avais prise avec moi pour lui donner un toit et une certaine sécurité, car plus personne ne pourrait lui faire mal puisqu’elle m’appartenait.
J’avais eu tort … J’avais oublié que je ne ressemblais pas à mon père, ni à tous ses amis …
Ce fut cette nuit-là, horrible, où j’ai découvert le corps sans vie de l’humaine, abimée par les coups qu’elle avait reçus, du sang sur le sol de la cuisine, non pas de mon appartement, mais bien de la demeure familiale de mes parents. Je ne pouvais pas en vouloir à ma mère qui n’était pas là, durant cette soirée horrible, invitée à un repas entre femmes de la haute société.  Evelyn devait faire le service avec d’autres domestiques de mes parents. Tout cela a tourné au cauchemar pour elle et je n’étais pas là, non plus, pour la protéger.
Etrangement, ce fut ma mère qui trouva le corps de mon esclave sans vie, la première. Mon père avait laissé la maison pour se rendre avec des amis au Red Devil, terminer leur soirée entourés de belles danseuses. Moi, j’étais au Five et lorsque le coup de téléphone sonna, jamais je n’aurai pu imaginer une telle horreur.

Mon père, de retour, expliqua qu’elle avait manqué de respect à ses amis autant qu’à lui, elle qu’elle ne méritait que ce « genre d’attentions ». La Milice emporta le corps froid de celle que je connaissais peu, mais qui avait pendant quelques mois mis un peu de lumière dans mon quotidien. J’en voulais toujours à mon père. J’en voulais à tous ces connards qui étaient ce soir-là avec lui et je ne pouvais cesser d’imaginer ce qu’elle avait dû subir. Tout ceci était ma faute. Elle aurait dû rester avec moi au Five, faire son boulot de serveuse sous mon regard prévenant. Je n’avais pas été à la hauteur.
J’étais fait pour vivre seul.  Peter m’avait abandonné à l’âge de 6 ans … Mon jumeau, une partie de moi demeurait vide et j’avais cru qu’en prenant Evelyn près de moi, elle remplirait ce manque. Je n’étais pas à la hauteur et toute cette noirceur que je tentais de contrôler reprenait e plus en plus le contrôle sur ma personnalité.

Depuis le décès d’Evelyn, je n’avais plus remis les pieds chez mes parents. Je voyais ma mère pour le déjeuner, à l’extérieur, parfois et j’avais coupé les ponts avec mon père que je devais supporter, malgré tout au Five, puisqu’il s’occupait de la gestion financière de l’établissement. Dans ce mauvais songe, j’ai eu au moins un moment de chance, quelques jours avant la perte de mon esclave, mon père m’avait fait signer les droits de propriété sur le Five. Il était maintenant totalement à moi et bientôt, j’allais lui montrer la porte de sortie. Je ne désirais plus le voir, ni avoir plus aucun contact avec lui. Pour oublier tous ces mauvais jours, je m’étais jeté plus encore dans le boulot et tous les soirs, dès l’ouverture du Five et cela jusqu’à sa fermeture, aux alentours de 3h du matin, j’étais là : derrière le comptoir à aider le barman ou bien à saluer les clients et à aider mes serveurs.

- Tu devrais sortir un peu de ton établissement ! Il y a un tournoi de poker au Luxor, demain soir et je t’y ai inscrit d’office !

- Tu n’aurais pas dû, Colton, je n’ai aucune intention d’aller demain soir au Luxor. Le Five tourne à plein régime et tu vois, regarde ! Retourne-toi, j’ai moi aussi des tables où mes clients jouent au poker !

- Tu ne peux pas comparer la compétition qui se déroule au Luxor avec tes petits clients amateurs !

- ça me suffit !

- Ok, ton esclave est morte. Ton père et ses potes sont responsables de son massacre, mais tu ne vas pas te reprocher cela toute ta vie ?

- Pourtant, je suis bien responsable de sa mort. C’est moi qui l’ait envoyée bosser pour mon père, à sa soirée.

- Et comment se passe tes relations avec lui ?

- J’ai coupé le cordon et je vais le renvoyer de ses fonctions de conseiller financier. Il ne peut plus rien faire contre moi, je suis l’unique propriétaire du Five. Ma mère est déjà au courant.

L’Asarien qui se tenait devant mon comptoir et qui était aussi un très vieil ami, termina son verre et se leva de son tabouret.

- Je viendrai quand même te chercher, demain soir à 20h précises !

- Tu vas perdre ton temps Colton.

Je fis le tour du comptoir et je raccompagnai mon ami à l’extérieur du Five. L’air frais de la nuit me rappela que l’automne s’était installé depuis un petit moment. Je sortis mon paquet de cigarettes de ma poche pour m’en griller une. Colton traversa le boulevard pour rejoindre sa voiture et il démarra en me saluant une dernière fois. J’inspirai à grand poumon pour essayer de penser à autre chose … et cette autre chose fut des voix qui me parvenaient. Mon ouïe hyper développée m’indiqua que cette scène provenait d’une petite ruelle, adjacente au Five et je me souvenais que c’était une voie sans issue. Je me laissais guider par mon ouïe et c’était avant tout des voix masculines qui me parvenaient trop nettement.
Je fus bientôt témoin d’une agression qui me rappela celle où j’avais sauvé mon esclave. Je jetai ma clope au sol et je serrai mes poings pour freiner cette colère qui commençait lentement à s’imprégner en moi.

- Lâchez-là  …

Mon ton était d’un froid glacial. Si cette femme était Asarienne, elle se serait servie de ses pouvoirs. Or, là, ce n’était pas le cas. Elle était victime de deux tarés et complètement impuissante. Celui qui s’amusait avec ses boucles brunes se retourna vers moi.

- T’occupes pas de ça et passe ton chemin ! Elle est à nous !

- Je ne le répèterai pas une autre fois … Lâchez-là et foutez le camp où je vais te faire avaler ta langue et t’écraser les couilles tellement fort, que tu me supplieras d’arrêter.

- T’es qui toi ! Espèce de connard ! Elle est d’accord pour s’amuser.

- Retire ta main de sa bouche et on verra à quel point elle est consentante ou pas.

Je disparus à l’instant même sous leurs yeux, utilisant mon invisibilité pour les déstabiliser.

- Il … Il … est passé où ? !!!

Le second type qui tenait les mains de la jeune femme dans son dos, la libéra et la poussa en avant et ce fut à ce moment où je lui décrochai mon poing dans sa gueule de connard. Je réapparus à la vue de tout le monde, attrapant le bras de l’humaine pour l’attirer près de moi. Les deux hommes se dressaient face à nous deux.



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MessageSujet: Re: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeDim 13 Jan 2019, 18:44

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

Malgré la faible luminosité, Lia voyait la lueur de ce mélange de désir et de violence qui faisait briller les yeux un peu vitreux de l’Asarien ivre. Elle était dégoutée. Peu d’êtres vivants ne méritaient les pouvoirs que les Asariens avaient développés. Avec ses pouvoirs devaient venir de la responsibilité, afin de créer de belles choses, dont la paix. Mais c’était plutôt le contraire. Les pouvoirs entraînaient bien trop souvent un fort désir pour davantage de pouvoir, de puissance.
 
La belle humaine fronçait les sourcils. Elle ne lui laisserait pas voir qu’elle avait peur. Il ne gagnerait pas, peu importe ce qu’il ferait. Lia était fière et savait surtout ce que l’Asarien désirait : se sentir puissant, terrifiant. Il pourrait prendre ce qu’il voulait d’elle, mais jamais il n’aurait le plaisir de voir de la terreur dans ses yeux.
 
Lia sentit l’odeur de la fumée de cigarette avant d’entendre la voix. Pensant tout d’abord qu’un autre complice de ces deux monstres les rejoignaient, Lia se sentit encore plus impuissante, mais lorsque la voix masculine exigea qu’on la relâche, la jeune femme tenta de tourner la tête pour voir qui prenait sa défense. Elle n’y arriva pas, l’Asarien tenant son visage fermement par la mâchoire. L’humaine essaya de se dégager en se tortillant, mais elle était prise au piège. Elle se sentait tout de même moins seule, ce qui lui donnait de l’énergie pour se débattre.
 
Puis l’Asarien qui venait de voler à son secours disparu. Les menaces des deux hommes lui avaient-ils fait passer son chemin? Lia referma les yeux, se disant qu’il ne restait plus qu’à endurer ce moment et espérer que ces deux ivrognes ne la tuent pas ensuite.
 
Puis Lia ressentit une secousse qui la propulsa en avant. L’Asarien qui était dans son dos l’avait relâché en grognant de douleur. Son sauveur avait un pouvoir d’invisibilité! Lia ne se retrouva pas longtemps libre, mais la main qui la saisit par le bras n’était pas aussi ferme qu’avant. Il s’agissait de l’Asarien qui prenait sa défense. Un peu en appui sur lui avec une main sur sa poitrine, Lia leva sa jambe et sortit son petit couteau de son bottillon. Ce n’était pas grand-chose en comparaison aux pouvoirs de ces Asariens, mais elle ne se laisserait jamais faire. Elle pouvait toujours les aveugler, peut-être même les éborgner pour de bon et un coup bien placé pouvait mettre hors d’état de nuire… Mais ce qui lui importait était de filer au plus vite.
 
Lia jeta un regard vers le visage de cet Asarien qui l’aidait. Il avait un regard un peu mélancolique.
 
Les deux assaillants s’étaient relevés, l’air plus menaçant que jamais. La jeune femme serra le manche de son couteau, pour se donner une contenance plus qu’autre chose.
 
«Merci de m’avoir aidé... Maintenant avez-vous un plan pour qu’on file d’ici?»
 
L’un des deux hommes aboya à l’Asarien qui tenait Lia :
 
«Donne-nous l’humaine de Hawkins et on te fera pas de mal…»
 
Lia se mit à penser que ses Asariens voulaient peut-être faire chanter Michael pour une somme… Après tout, son patron était très fortuné et était prêt à tout pour protéger son assistante.
 
Les brutes se rapprochaient et Lia se tourna à nouveau vers son sauveur.
 

«Ils se rapprochent vous savez?!»
 
Elle avait accepté son destin en premier lieu, mais maintenant qu’il y avait une possibilité de fuir, Lia ne se laisserait pas reprendre par ces deux brutes aux intentions plus que nébuleuses. La belle les regardait droit dans les yeux. Elle ne connaissait pas leur visage, mais s’en souviendrait. Il lui fallait savoir leurs intentions par rapport au PDG. Connaissaient-ils son statut de Pacificateur? Faisaient-ils partie d’une organisation aux antipodes de la leur?

Un des Asariens levait les paumes en l'air et des flammes en jaillissait, alimenté par sa colère et sa frustration d'avoir été stoppé dans son agression. Il fallait bien tomber sur un pro de la pyrotechnie, pensa Lia en elle-même. Où était la Milice quand on avait besoin d'eux? Elle aurait pu inventer quelque chose, maintenant qu'elle avait un Asarien de son côté.

La brunette se maudit une nouvelle fois. Son plan avait tourné au vinaigre, elle qui avait pensé aider le groupe des Pacificateurs. Quelle sotte! Sa détermination n'était parfois pas d'une grande aide, elle oubliait à quel point un humain était fragile sous les dômes...


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MessageSujet: Re: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeMer 16 Jan 2019, 10:29

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

Ne plus me mêler de rien.
Ne plus intervenir dans la vie des gens surtout quand il s’agissait d’humains.
Mon père s’était paré d’un rire moqueur en éructant  son arrogance et sa puissance sur moi quand mon esclave avait été retrouvée morte. Je repensais sans cesse à ce qu’il m’avait dit : que je portais en moi une malédiction, que mon frère jumeau en était mort et que toutes les personnes qui s’approchaient de moi et qui intégraient ma vie finissaient toute par disparaitre.
Mon cœur me disait qu’il avait raison, qu’il valait mieux pour moi d’éviter les autres, juste avoir des amis, de brèves relations, mais sans jamais approfondir les liens, mais dans tout cela, il y avait une exception : Colton. Mon ami était le seul à avoir résisté à mon enfer et je ne savais toujours pas pourquoi, même si je ne lui souhaitais aucune mort cruelle.
Ma raison m’indiquait que mon père n’était qu’un Être exécrable et dénué d’amour même pour son dernier fils et qu’il faisait tout pour me reprocher la mort de mon jumeau. En éloignant mon géniteur de ma vie ainsi que de mon cercle professionnel, je prenais enfin ma liberté de ne plus être écrasé par sa présence. J’étais différent de lui et de ses connaissances, mais les ombres de mon cœur m’interdisaient aujourd’hui de me lier à une personne et encore plus à une femme après ce qui était arrivé à Evelyn.

Et voici que j’enfreignais ma propre règle … Elle était là, au milieu de deux connards Asariens qui utilisaient leur force sur une humaine … J’aurais dû me détourner de cette scène. Tout cela me rappeler ma rencontre avec mon esclave au marché, comment je l’avais aidée et protégée face à un crétin qui ne pensait qu’à la battre. Je devais m’éloigner, mais encore une fois, je n’étais pas mon père et je n’ai pas pu me résoudre à fermer les yeux et à me détourner de la scène.

Après l’avoir libérée de sou bourreau, je l’avais attrapée par le bras. Elle était frêle, mais quelque chose en elle était magnifique : elle dégageait un courage qui me dérouta. Elle se savait inférieure pourtant, malgré cela, elle avait récupéré un petit couteau dans son bottillon. Mon bras ceintura fermement et doucement la taille de l’humaine pour la garder près de moi.
Face à nous, les deux imbéciles ne comptaient pas repartir aussi facilement. Je baissai les yeux sur la jeune femme qui me remercia et qui me posa une question sur un plan éventuel.

- Ne me remercie pas … Pas tant que je ne t’aurais pas mis à l’abri.

Si j’avais un plan ? Tout me passait par la tête : employer mon pouvoir sur l’illusion pour punir les deux hommes d’avoir maltraité une femme même humaine, ou bien disposer de ma téléportation pour nous mettre en sécurité. Quand je découvris la pyrokinésie de l’un de nos deux assaillants, mon choix faut rapide.  Je redressai mon menton face à celui qui avait aboyé un ordre auquel je ne me plierais pas.
Le nom d’Hawkins me disait quelque chose … mais je n’arrivais pas à réfléchir et à ordonner mes pensées.

- Je n’ai aucun ordre à recevoir de vous deux !

Au loin, provenant de la grande avenue, la sirène d’un fourgon de la Milice résonna jusqu’à nous. J’avais déjà eu à faire aux Miliciens dans ce marché aux esclaves et je n’avais aucune intention de les affronter encore une fois, même si je n’avais rien à me reprocher.

- Tiens-toi bien à moi, on va faire un petit voyage.

L’un des deux Asariens entendit mes mots et il comprit ce que je m’apprêtais de faire. Il lança ses flammes sur nous au moment où ma téléportation s’activa. Mais dans un élan de protection, je fis tourner la jeune humaine pour la protéger avec mon dos et disparaitre de cette ruelle …

Plusieurs secondes plus tard …
Nous réapparussions dans un bureau. Le Mien, au Five. Les flammes avaient atteint ma chemise et je sentis la morsure de la brulure sur ma peau. Je lâchai l’humaine et je retirai le vêtement qui s’enflammait, au sol, étouffant l’embrasement avec mon pied. Je soufflai, plus par sensation de ne plus rien contrôler que par l’épuisement. Transporter une autre personne pouvait être fatiguant même si le « voyage » n’avait duré que quelques secondes et que la distance était très courte. Je levai mes yeux vers la jeune femme en m’avançant vers elle.

- Quand on n’a pas l’habitude des voyages par téléportation, il peut y avoir des effets secondaires, comme la tête qui tourne, des nausées. Comment te sens-tu ?

Je me retrouvai devant elle torse-nu, mais avant d’aller passer une autre chemise, je voulais m’assurer qu’elle aille bien.

- Tu es en sécurité, dans mon bureau. Je suis le patron du Five et on se trouve à l’étage de l’établissement. Je m’appelle Nolan McGrath. Tu devrais t’asseoir sur le canapé et te reposer un peu. Ce que tu viens de vivre peut-être déstabilisant pour une femme …

Une femme humaine … seule … et en pleine nuit. Que faisait-elle ? Avait-elle été envoyée par son maître Hawkins en quête d’une course ?

- Hawkins, c’est ton maître ? C’est bien l’homme d’affaires ? Je peux te ramener auprès de lui. Il est hors de question que tu te retrouves une nouvelle fois seule. La nuit n’est pas faite pour une femme seule. Il y a de nombreux dangers qui rodent.


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MessageSujet: Re: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeJeu 17 Jan 2019, 04:25

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

Lia se sentit un peu déroutée par la douceur, mais la fermeté avec laquelle l’Asarien la gardait près de lui. Son bras l’entourait et s’opposait à la violence à laquelle Lia venait d’être exposée quelques instants auparavant. Elle n’était pas une femme fragile, mais ressentait cette attention avec beaucoup de gratitude. Lorsqu’il baissa les yeux vers elle, Lia ne put qu’admirer encore une fois cette mélancolie qui emplissait ce regard.
 
Elle avait vu ce regard maintes fois chez les humains des bidonvilles. Des humains qui avaient connu des souffrances innommables. Deuils, misère, pauvreté, violence, abus…Les humains avaient la vie dure sous les dômes. Mais un regard si mélancolique était plus rare dans les yeux des Asariens. Ce n’était pas habituel. Peut-être que ce regard si humain le rendait encore plus sympathique aux yeux de Lia, puisqu’elle ne sentait pas le besoin immédiat de se méfier.
 
Le bon samaritain rétorqua vivement aux agresseurs de Lia, malgré les flammes naissantes qui prenaient de plus en plus d’ampleur dans les paumes de l’un d’eux. La sirène de la Milice résonnait dans l’air et cela sembla provoquer une décision chez le sauveur de Lia qui lui demanda de bien se tenir. Un peu surprise, mais prête à lui faire confiance, Lia posa une de ses mains sur la nuque de l’Asarien et agrippa l’épaule de ce dernier de sa main qui tenait son Sgian Dubh.
 
L’Asarien aux mains enflammées décida de lancer une attaque, mais le bon samaritain se tourna et Lia ne vit plus rien… C’était le cas de le dire. Il y eut un tourbillon et la brunette sentit le sol se dérober sous ses pieds. Alors que sa vision se troublait, elle eut le réflexe de fermer les yeux, sans que cela ne l’aide réellement puisqu’elle se sentait toujours tournoyer.
 
La téléportation avait déjà eu lieu avant que la jeune femme réalise vraiment ce qui s’était passé. Elle connaissait bien ce pouvoir, mais n’avais jamais vécu une téléportation. Encore secouée, elle eut tout de même un petit hoquet de stupéfaction en voyant la chemise en flamme. L’Asarien retira son vêtement et étouffa les flammes sous sa chaussure. Lia le regardait faire, un peu hébétée, mais aucunement mal à l’aise.
 
«Oui je vais bien… Simplement étourdie et la notion de l’espace un peu différente… Ça ira. Mais vous, votre dos?»


Elle savait que les Asariens guérissaient rapidement, mais le força gentiment à se tourner un peu, son côté de guérisseuse prenant le dessus. Un peu ahurie, elle constata que le corps faisait déjà son travail et que la peau de l’homme, rouge au premier coup d’œil, reprenait une couleur rosée avec une vitesse irréelle.
 
«Prodigieux…», souffla la jeune femme, toujours aussi émerveillée par cette régénération fulgurante.
 
Alors que l’homme lui expliquait où ils se trouvaient, Lia chancela un peu, s’agrippant au bras de l’Asarien pour retrouver l’équilibre. Elle eut un sourire. Ils s’étaient déplacés à quelques pas seulement de l’attaque, mais étaient dans un milieu sécuritaire. Il se présenta et lui offrit de s’assoir, ce que la belle exécuta avec précaution. Le canapé était confortable et Lia soupira de soulagement. Elle réalisa qu’elle serrait toujours son couteau dans son poing. Elle le déposa donc à côté d’elle, sur le coussin. Puis elle sentit l’adrénaline descendre dans son sang. Le choc de l’assaut refaisait surface et le mode survie avait disparu. Ses mains se mirent à trembler, mais pour se donner un contenance, plus par malaise que par orgueil, Lia entreprit de retirer ses bottillons pour masser ses chevilles.
 
«Nolan…», murmura-t-elle, la voix un peu chevrotante. «Je m’appelle Lia.»
 
Le dénommé Nolan s’enquit de la situation de la brunette. Il lui demanda si elle était une esclave. Devait-elle être honnête avec lui? Elle ne pouvait tout de même pas révéler ce qu’elle était venue faire dans le quartier sans révéler qu’elle était Pacificatrice. Lia décida de dire la vérité sans toutefois être trop précise… Elle ne connaissait pas les pouvoirs de ce Nolan, ni ses intentions, bien qu’à première vue, il ne semblait pas menaçant.
 
«Oui, ils parlaient de Michael Hawkins… Mais je ne suis pas son esclave… Je… Comment dire? Monsieur Hawkins m’emploie comme assistante personnelle. Une réelle assistante… Pas pour des faveurs… Pour l’aider dans son entreprise. Je suis son employée.»
 
Lia savait très bien que Michael jouait gros en montrant qu’il employait une humaine dans un poste important au sein de son entreprise, mais il ne souhaitait pas s’en cacher. Il voulait montrer aux Asariens que la cohabitation et la collaboration harmonieuse et respectueuse était possible avec les humains. Certains pensaient que Lia était en fait là pour assouvir des pulsions sexuelles, mais il n’en était rien.
 
«Je n’étais envoyée par personne… J’avais entendu des rumeurs et je voulais voir par moi-même… Je sais que j’ai été trop téméraire, mais je ne me sentais pas en danger jusqu’à ces derniers instants.»
 
Lia posa ses yeux sur l’homme en face d’elle et l’observa en quête d’une réaction. Le fait qu’il soit à moitié nu ne la mettait aucunement mal à l’aise, ce qui ne l’empêcha pas de zieuter un peu, rapidement, pour ne pas trop se faire remarquer. Elle eut ensuite un sourire gêné, réalisant qu’elle ne l’avait pas remercié.
 
«Je… Je ne sais trop comment vous exprimer ma reconnaissance… Ces brutes… Je ne sais pas comment ils savaient que je travaille pour Michael et si cette attaque était planifiée. Il est hors de question que vous me rameniez à mon patron, je ne veux pas le mettre en danger… De toute façon, je ne vis pas chez lui. Je demeure seule.»
 
Lia se mordit la lèvre. Ce dernier élément était peut-être de trop. Petite sotte, elle venait de révéler que personne ne la chercherait avant un bon moment. Bien qu’il ne semblait pas mal intentionné, Nolan pouvait bien cacher son jeu. Lia ne rajouta rien, le dévisageant avec un peu de méfiance, mais un air de défi dans ses iris bruns, l’air de dire : «Es-tu digne de cette information?».


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MessageSujet: Re: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeDim 20 Jan 2019, 17:11

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

Mon pouvoir nous avait téléportés tous les deux dans mon bureau, au Five. Les flammes de l’autre type avaient tout e même réussi à toucher mon dos et mes vêtements commençaient à prendre feu sous le regard inquiet de la jeune femme. Je retirai d’un geste vif ma chemise pour la laisse tomber au sol et étouffer le feu en la piétinant. Torse-nu, elle n’avait sans doute pas manqué le spectacle de ma peau qui se soignait grâce aux propriétés extraordinaires de mon sang asarien. Je n’étais pas pudique, mais je ne voulais pas non plus la mettre mal à l’aise en restant ainsi. Néanmoins, ma priorité c’était de savoir si elle allait bien et sa réponse me réconforta tout comme son étonnement devant mon blood-healer m’arracha un petit sourire au coin de mes lèvres.

- Mon dos se guérit tout seul. Ce n’était qu’une légère blessure. Je n’ai plus rien.

La téléportation était un voyage fastidieux pour celui qui le créait et assez bouleversant pour un humain et même pour un autre Asarien qui n’était pas habitué à cela. Je lui indiquai le canapé où elle pouvait se reposer de toutes ses émotions. Elle tenait encore dans sa main la petite lame qu’elle avait sortie pour se défendre et la crispation de ses doigts sur le couteau m’indiqua qu’elle était encore sous le choc de son agression.

Pendant que j’ouvris une armoire pour y dénicher une nouvelle chemise, je me présentai à elle et je lui présentai le lieu dans lequel je nous avais amenés pour échapper à ces deux tarés. Elle retira ses bottillons pour masser ses chevilles et se mettre plus à l’aise tandis qu’elle prononça d’une voix tremblante son prénom.

- Lia … répétai-je doucement

J’aurais voulu en dire davantage, que son prénom était merveilleux rien qu’en le prononçant, qu’il éveillait une douceur magnifique et une force cachée, mais je me retins … Je ne pouvais ni ne voulais plus me lier à une femme et encore moins à une humaine … C’était trop dangereux pour elle. Et puis, n’était-elle pas une esclave ? L’un de ses bourreaux avait nommé le nom de Michael Hawkins e je me souvenais maintenant que cela m’était familier : c’était l’un des plus prometteur PDG de notre époque, dans son domaine, comme pouvait l’être Grant Stevenson dans le sien ou bien le fils héritier de la maison Storm Van Leeuwen. La seule chose que je me devais de faire, c’était de la ramener auprès de son maitre, saine et sauve.
J’avais vu son regard me détailler avant que je n’enfile ma chemise, mais je ne fis rien, aucune remarque, ni je relevai mes yeux vers elle. J’aboutonnai ma chemise et mes doigts s’arrêtèrent dans leur mouvement quand elle me confessa que Hawkins n’était pas son maître et qu’elle était employée dans sa société comme … assistante personnelle. Elle ajouta très vite que ce n’était pas pour des faveurs sexuelles, et qu’elle était bien son employée.

- Je te crois. J’ai lu un article sur lui, qu’il avait décidé d’employer des humains dans sa société et plus particulièrement à des postes importants. Je pensais que c’était un mensonge, mais non. J’ai aussi des humains dans mon personnel, mais je n’ai pas encore franchi le même cap que ton patron : ce sont surtout des serveurs et d’autres sont là pour faire le ménage et le rangement du Five.

Hawkins pouvait se le permettre parce qu’il avait acquis une notoriété que je n’avais pas pour le moment. Lia continua son explication. Elle avait entendu des rumeurs … et elle voulait vérifier tout cela par elle-même.

- Quelles rumeurs ? A quel sujet ? Et tu n’aurais pas dû te promener toute seule. La prochaine fois, puisque tu sembles être très téméraire, fais-toi accompagner par un ami. Le danger est partout. Asaria peut paraitre calme et tranquille. Ce n’est pas le cas, pas à la nuit tombée. C’est comme si la cité vivait de deux façons différentes : l’une, durant la journée où tout le monde bosse et suit son quotidien et le soir où les gens se laissent aller à leurs pulsions qu’ils ont retenues toute la journée …

Elle me remercia et je lui fis un signe de tête en guise de réponse. Ce qui la chiffonnait, c’était comment ces deux types savaient qu’elle était liée à Hawkins, peut-être que c’était piège pour faire chanter son patron.

- Ton remerciement me suffit Lia.  Et au sujet de ton patron … peut-être qu’on t’a suivi, que c’était bien un piège ou alors l’un deux possédait le pouvoir de la télépathie et il a lu tes souvenirs, dans ton  esprit en pensant que tu allais céder.

Une autre révélation de sa part, cette femme était pleine de surprise : elle vivait seule et elle ne voulait pas que je la ramène à son patron. Pourtant, il aurait été logique qu’il soit mis au courant.

- D’accord, indique-moi où je peux te ramener où bien te déposer ?

A cet instant, quelqu’un frappa à ma porte qui était heureusement verrouillée

- Nolan ! ? Nolan ! Tu es là ? On aurait besoin de la clef de la cave pour les bonnes bouteilles de champagne ! On a un gros client parmi nous ! Nolan !! Tu es là !!! ??

Je fis signe à Lia de ne pas parler et de se placer contre le mur,  derrière la porte.

- Je suis là, oui ! Je te passe la clef.

- Qu’est-ce que tu fais ? Tu en mets du temps à répondre ? !

- Je suis occupé à signer tous les bons de commandes.

J’entre-baillis la porte pour donner la clef à mon chef du personnel.

- Ne me dérange plus pour la nuit et je te laisse le soin de fermer à ma place le Five.

- Bien patron ! Bonne nuit !

J’enclenchai le verrou et je me tournai vers Lia qui n’avait pas bougé.

- Et si avant de te ramener chez toi, on mangeait quelque chose ? Pas ici, pas dans mon bureau, mais chez moi ?

Je ne devrais pas … C’était une très mauvaise idée, mais je n’avais pas envie de me retrouver encore tout seul. Tant que personne ne la verrait et encore moins mon père et ses amis, elle ne risquerait rien … Je ne ferais pas la même erreur qu’avec Evelyn.
Juste un repas pris ensemble, chez moi et je la raccompagnerai. Je levai mes mains devant elle pour lui faire comprendre que je n’avais aucune mauvaise intention envers elle.

- Ce n’est qu’un repas Lia. Je n’ai pas diné. On pourra commander et nous faire livrer.




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MessageSujet: Re: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeLun 21 Jan 2019, 18:20

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

«Désolée, c’est plus fort que moi… Une question d’instinct, j’imagine. Je soigne des humains depuis la fin de mon adolescence.»
 
Lia connaissait bien le pouvoir du blood-healer. Elle avait vu Amaria s’en servir au dispensaire plusieurs fois et vu des camarades Pacificateurs de nature asarienne guérir de blessure fulgurante en un éclair. Cependant, le réflexe de soigner tout ceux qui souffraient était très fort chez Lia. Elle ne supportait pas de voir la douleur chez les autres.
 
Maintenant assise sur le canapé, la jeune humaine observa un peu son environnement pendant que son bon samaritain enfilait une nouvelle chemise. Les traces de la téléportation s’effaçaient lentement dans le cerveau de Lia. Sa tête ne lui tournait plus et le brouillard s’estompait. Regarder chaque recoin de la pièce permettait à son cerveau de comprendre sa position dans l’espace, comme si le voyage instantané qu’elle avait vécu avait troublé sa boussole interne. Faiblesse humaine, probablement.
 
Nolan avait répété son nom avec douceur. Elle reporta son attention sur lui, tout en continuant de masser ses chevilles. Ses mains tremblaient encore un peu, mais elle commençait à se calmer. Il lui expliqua que lui aussi employait des humains. Cela faisait plaisir à entendre. Bien évidemment, quelques Asariens étaient d’avis que l’emploi des humains était bénéfique pour leur entreprise. Les humains se disputaient les postes plus «éthiques» comme des lions affamés devant un petit morceau de charogne. Les temps étaient difficiles. Nolan aidait donc la situation à s’améliorer, consciemment ou non.
 
La position élevée de Lia au sein d l’entreprise de ce PDG influent faisait en effet parler, la majorité des Asariens qui employaient des humains donnant les postes moins alléchants à ceux-ci et réservant les meilleurs pour leurs confrères.
 
«Vous aidez les humains à avoir une vie meilleure, peu importe le poste, vous savez? Ils arrivent ainsi à nourrir leur famille.»
 
La misère, Lia la côtoyait tous les jours au dispensaire. Elle soignait l’hypoglycémie, la malnutrition, les blessures que la Milice infligeait. Les humains ayant des postes luttaient un peu moins durement pour leur survie. La Pacificatrice eut un sourire en constatant qu’elle était tombée sur un Asarien plus «moderne».
 
Mais son sourire se transforma en expression mal à l’aise. Nolan lui posait des questions sur les rumeurs qu’elle avait entendues. Pouvait-il lire ses pensées? Prudente, elle se contenta de donner la vérité, sans mentir, mais sans dévoiler toutes les informations non plus.
 
«Une de mes collègues a parlé d’un bar nébuleux au travail. Elle semblait croire qu’un regroupement faisant compétition à l’entreprise pour laquelle je travaille s’y rassemblerait pour comploter. Je voulais aller entendre ce qu’ils préparaient, mais il s’agissait d’une fausse piste. Je n’ai trouvé que des fêtards de bien bonne humeur.»
 
Lia fit une pause. Nolan lui parlait des dangers d’Asaria. Elle les connaissait bien, mais ne s’en faisait plus autant. Sa position l’aidait à être un peu plus en sécurité. Peut-être cela avait-il fait baisser sa garde.
 
«Je viens des Terres Sauvages, mais je suis ici depuis quelques années. C’est la première fois que l’on s’en prend à moi physiquement. Je me promène rarement la nuit en effet… Et je ne le ferai plus seule, soyez sans crainte.»
 
Nolan exposa des théories et Lia hochait la tête, pensive. Il avait raison, peut-être s’agissait-il d’un Asarien pouvant s’infiltrer dans ses pensées. La belle n’y avait même pas songé dans le feu de l’action.
 
«Espérons que vous avez raison. Michael… Je veux dire M. Hawkins, a bien assez de soucis.»
 
Il lui demanda où il pouvait la déposer, sans sourciller. Il semblait très respectueux. Avant même qu’elle puisse répondre, ou même y réfléchir, quelqu’un frappa à la porte, ce qui la fit sursauter. Apparemment, elle ne s’était pas encore remise de ses émotions totalement. Lia plaça rapidement une mèche de ses cheveux derrière son oreille, un petit geste d’apaisement. Nolan lui demanda silencieusement de se tenir près du mur derrière la porte et la belle humaine s’exécuta avec une grâce et une rapidité presque féline, silencieuse sur ses pieds nus. Discrète, elle écoutait la conversation espérant que l’employé ne veule pas enter dans le bureau. Elle avait assez vécu de malaise pour la journée.
 
Nolan referma la porte en disant à son employé de ne plus le déranger. Lia eut un sourire reconnaissant, comprenant très bien qu’elle était la cause de tout cet embarras. Puis il lui posa une question qui la déstabilisa un peu. Il l’invitait à manger. Chez lui. Prise dans un tourbillon de questions, Lia se demandait quelle attitude elle devait prendre, mais, en même temps, elle se sentait à l’aise avec cet Asarien. Elle ne le voyait pas comme un être cruel, loin de là.
 
Elle était une Pacificatrice et espérait que des gens comme Nolan existe. Aussi, devait-elle appuyer ses valeurs avec le geste. En même temps, aurait-elle accompagné le même genre d’humain chez lui si la situation s’était présentée. Au village, elle connaissait tout le monde et elle faisait confiance. Peut-être était-il temps de commencer à avoir des relations de confiance à Asaria aussi?
 
Lia s’éloigna du mur et s’approcha de Nolan qui avait levé les mains comme pour montrer ses intentions.
 
«C’est d’accord. Toutes ces péripéties vont m’empêcher de dormir de toute façon.»
 
La belle enfila à nouveau ses botillons en prenant soin de ranger son Sgian Dubh avec une minutie presque rituelle.
 
«Je suis prête.»
 
Elle espérait que le déplacement lui ouvrirait un peu l’appétit, sa mésaventure l’ayant complètement mise en situation de survie. Son système digestif était sur pause pour laisser la place à ses sens de survie aiguisés.


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MessageSujet: Re: (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] (Terminé) You can't scream with your mouth shut [PV Nolan] Icon_minitimeMer 23 Jan 2019, 20:57

YOU CAN'T SCREAM WITH YOUR MOUTH SHUT

J’arquai un sourcil attentif en l’écoutant de me dire qu’elle soignait des humais depuis la fin de son adolescence. Cette femme possédait une force en elle que je ne savais définir avec précision. Elle était altruiste et tournée vers les autres. Elle s’inquiétait pour moi alors que c’était elle qui s’était faite agresser et qu’elle aura pu subir de plus graves violences si je ne m’étais pas trouvé là.

- D’où te viennent cette force et cet espoir que tu véhicules avec tant d’ardeur ? Si je ne te savais pas humaine, j’aurais pu jurer que l’un de tes dons serait une sorte d’empathie. Tu es comme enveloppée d’une puissance à la fois extraordinaire et douce.

C’était la première fois qu’une femme, qu’elle soit Humaine ou Asarienne, me faisait ressentir cela et je ne comprenais pas d’où cela pouvait provenir. J’enfilai une nouvelle chemise pour être plus présentable devant ma jeune invitée qui s’était reposée sur le canapé. Ses mains tremblaient légèrement, encore. Ce qui était normal pour un voyage de cette sorte quand on n’était pas habitué à la téléportation. Si je l’avais prise pour une esclave d’un grand et influent PDG, Lia m’exposa qu’elle était une employée, voir même beaucoup plus que cela : l’assistante de Michael Hawkins. Je passai ma main sur ma nuque tout en la frictionnant. J’avais déjà lu des articles sur cet homme et le processus nouveau qu’il mettait en place en donnant à des humains des postes tant convoités par des Asariens.
C’était une évolution, une révolution dirait mon père et rien que pour l’emmerder, j’allais y réfléchir pour me permettre de l’appliquer, moi aussi, au Five. Je lui répondis que j’avais des humains dans mon personnel, mais qu’ils n’avaient que des postes en bas de l’échelle. Encore une fois, Lia trouvait de l’espoir dans ce que je disais et dans mon attitude envers les humains.

- Ce n’est pas aussi facile. Les lois sur le travail et particulièrement dans les grandes entreprises ne vous sont pas favorables, à vous, les humains. Ton patron a osé défier le gouvernement. Il a contourné certaines règles et il a appliqué les siennes au sein même de sa société. Son statut d’homme d’affaires important lui permet ce genre d’actions que je ne pourrais pas faire même si je le voudrais. Si j’employais un humain à un poste de haut niveau au Five, j’aurais une lettre recommandée de la Justice qui s’occupe du code du travail. Mais c’est grâce à des hommes comme ton patron qu’on arrivera à faire changer les mentalités.

Par contre, une jeune femme en pleine nuit et seul dans les rues de la cité, ce n’était pas prudent et je lui avais demandé comment elle s’était retrouvée dans une telle histoire. Je pris appui contre le rebord de mon bureau pour m’asseoir légèrement et lui faire face. Je voyais son malaise parce que pour elle, je pouvais représenter une menace et pourtant, je n’en étais pas une. Elle se lança dans une explication qui dévoilait la vérité … à moins qu’elle soit une excellente comédienne. J’avais des pouvoirs, mais pas celui de la télépathie pour m’aider à mieux cerner ses convictions. Peu importe, elle m’avait confiance. Je devais faire de même.

- Tu aurais peut-être dû en discuter avec ton patron avant de te lancer dans une telle péripétie. Sois prudente la prochaine fois que tu veux vérifier par toi-même une rumeur.

Elle était tenace, tout en opposition avec sa silhouette frêle. Une image qui ne la définissait pas complétement. Au contraire, elle est dotée d’un caractère persévérant et prévenant. Où avait-elle la force d’être ainsi au milieu de ce monde cruel ? Elle vivait seule et il était hors de question que je la laisse repartir en pleine nuit sans protection, pas après ce qu’elle avait vécu. Mais avant qu’elle puisse me répondre, on toqua à ma porte.
Tout se déroula relativement bien.  Mon chef du personnel avait besoin de la clef de la cave et il ne posait aucune question dérangeante.
Lia avait suivi mon ordre et elle s’était cachée derrière la porte pour éviter qu’on ne puisse l’apercevoir.
Une fois le problème réglé, une envie de partager un petit repas avec Lia se fit pressant, même si je savais que c’était une mauvaise idée. On ne se connaissait pas et je ne voulais plus me lier avec aucune femme. Pourtant, mes mots furent plus forts que ma raison. Elle accepta alors que tout devrait la faire refuser mon invitation : j’étais un Asarien et je l’invitais à venir chez moi. Néanmoins, je n’avais aucune intention malsaine à son égard.
Elle chaussa ses bottillons, sans oublier la petite lame qu’elle avait sortie pour se défendre contre ses agresseurs, et moi, j’enfilai un blouson.

- Si on passe par la porte, la seule issue, c’est de descendre les escaliers qui mènent directement dans la salle principale du Five et là, tout le monde nous verra. Je ne tiens pas à être le centre des discussions des plus curieux, ni de te faire passer pour ce que tu n’es pas …

A savoir une esclave humaine qui était là pour assouvir mes plaisirs.

- Tu as bien résisté la téléportation et moi je me suis assez reposé pour tenter un autre voyage. Un peu plus loin cette fois-ci. On va traverser un autre dôme pour aller jusqu’à celui qui abrite les résidences. Tu risques de ressentir des effets plus dérangeants, parce que la distance est plus longue même si le temps de se téléporter est aussi rapide. Et moi, aussi, cela va m’épuiser. Ne t’inquiète pas, je me remets vite de la fatigue. C’est juste que tu ne doives pas t’inquiéter. C’est passager.

Je m’approchai d’elle et si la première fois dans la ruelle, mon geste était rapide et concret pour nous sauver la peau à tous les deux, là j’hésitai. Je me raclai la gorge avant de glisser mon bras autour de sa taille, doucement. Elle avait dû remarquer mon embarras.

- Tiens-toi à moi, on y va !

En quelques secondes, on disparut de mon bureau …

Pour réapparaitre au milieu de mon salon qui s’éclaira aussitôt grâce à la détection de mouvements. Un espace grand, un espace de vie où je passais le plus de temps possible : un grand canapé blanc, une table basse en verre, un tapis de couleur havane. Sur les murs, une peinture très beige très claire et des tableaux qui représentaient la cité sauf l’un d’eux que j’avais acheté et qui mettait mon géniteur en colère : c’était un champ magnifique à perte de vue et au second plan, une colline. Le ciel était d’un bleu impressionnant et le soleil brillait sur la nature. Oui, même un Asarien qui n’avait jamais mis les pieds dans les terres extérieurs pouvait en rêver. Rêver de l’air frais et naturel. De la chaleur des rayons du soleil. Du parfum des fleurs.
Le voyage me rappela à l’ordre et ma fatigue aussi. Je dus lâcher Lia. La tête me tournait. Je fis quelques pas pour me laisser tomber sur le divan.

- ça va passer … Viens t’asseoir … et cale ta tête sur un coussin. Ferme les yeux et laisse ton corps s’habituer et se remettre de ce voyage.

Je lui tendis la main …

- On commandera à manger dès qu’on serait tous les deux rétablis de la téléportation.

Assis, je penchai ma tête e arrière, contre le dossier du canapé et je dus fermer mes yeux, incapable de regarder plus longtemps Lia.



~~~~~~~~~~~~~~~~


[HRP : tu peux répondre après moi ou bien ouvrir la suite dans l’appartement de Nolan Wink
Ici : https://asaria.forumpro.fr/f112-app-n-mcgrath ]





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