Feat : Colin O'Donoghue Nombre de messages : 295 Age du personnage : 36 ans Côté coeur : Vide
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Sujet: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Jeu 27 Fév 2020, 13:23
Retour au Bercail
Malorie & Nathan Comment retrouver une jeune femme rusée et intelligente au milieu d’une foule de passants qui dévalisent les boutiques pour leurs derniers cadeaux de Noel ? Je n’en avais aucune idée et j’étais rentré chez moi avec les quelques autres vêtements qu’elle avait choisis durant notre shopping. J’avais dépose les sacs dans sa chambre avec l’espoir qu’elle revienne et qu’elle change d’avis. Je n’avais jamais eu d’esclave, trop concentré sur ma carrière de chanteur avec mon groupe et sur ma vengeance personnelle contre la ministre des Arts et de la Culture. Je ne savais toujours pas ce qui m’avait pris en l’achetant sur ce marché, surement cette lueur rebelle dans ses yeux et cette envie de vire et de survivre à n’importe quel prix.
J’étais revenu à l’appartement vers 18h00 et si j’avais eu dans l’idée de descendre plusieurs packs de bière devant des émissions débiles qui passaient à la télévision, Erwan, le bassiste de mon groupe sonna à ma porte une heure plus tard. A la vue de ma mine dépitée et à mon refus de le laisser entrer pour discuter de l’organisation du set list des chansons que l’on devait jouer sur la scène du Multiplex, Erwan, très malin, s’assit devant ma porte.
- Tu ne veux pas me laisser entrer ? OK, j’ai tout mon temps. J’ai pris une bonne bouteille de whisky et des muffins au chocolat. J’ai de quoi tenir plusieurs heures. Ce n’est pas moi qui devrai expliquer aux voisins pourquoi il y a quelqu’un sur ton tapis d’entrée !
- ‘Tain ! Tu m’emmerdes Erwan ! C’est bon ! Lève ton cul, tu peux rentrer !
Mon ami eut vite fait d’analyser la situation quand il vit le nombre de cannettes de bières que j’avais déjà vidées et qui trainaient sur le sol du salon, près du canapé.
- C’est quoi toute cette merde ? C’est à cause d’une femme ???!
- Non … enfin, … Oui …
- C’n’est pas la Bowman qui te mettrait dans cet état. Donc, tu as rencontré une jolie créature qui t’a brisé le cœur !
- Sois pas con Erwan, tu es loin du compte.
Il s’installa sur le divan en poussant de son pied les victimes de ma mauvaise mine.
- Raconte ! Au lieu de faire l’homme mystérieux et on pourra bosser sur la liste des chansons à choisir. Les mecs attendent pour répéter et les spectacles commencent dans 20 jours ! Faut s’activer Nat’ !
- Ce matin, j’ai accompagné un pote. Il voulait faire un tour au marché des esclaves. J’ai vu cette nana et j’ai …
- Quoi ?? !! Tu as acheté une esclave ?? Toi le grand homme libre de toute attache !!!
Je passai ma main dans mes cheveux en en soupirant devant le comportement de mon ami.
- Ouais ! Ça va, ça va …
- Et cette esclave, elle est où ? Elle est canon ? Elle va servir à réchauffer tes draps ?
- Ne m’’emmerde pas Erwan ! Elle a tout juste 18 ans. C’est une gamine.
- Ok, et donc ? Tu me la présentes ?
- Elle est partie …
- Tu es en train de me dire qu’en l’espace de même pas 24 heures, tu as acheté une esclave et qu’elle t’a filé entre les mains ?
Mon pote éclata de rire et pour simple réponse, je lui envoyai une cannette de bière vide sur lui qu’il évita.
- Finalement, les esclaves, ce n’est pas pour toi. Et que comptes-tu faire maintenant ?
- Dans 48 heures, si elle n’est pas revenue, je vais devoir faire une déposition. C’est tout ce que je peux faire. La Milice la retrouvera peut-être.
- Pourquoi tu as acheté cette nana qui te rend dingue ? Avec la vie que tu mènes, que nous menons tous, il n’y a pas de place pour des esclaves. Tu as toujours été le premier à le dire et le répéter.
- Je n’en sais rien.
J’avais vidé tout ce que j’avais sur le cœur et cela m’avait fait le plus grand bien. La présence d’Erwan me permit de me changer les idées et de me concentrer, avec son aide, sur la liste des chansons que l’on devait présenter durant nos spectacles pour les fêtes de fin d’années. Les heures passèrent à discuter des titres. Chaque spectacle ne devait pas dépasser les 2h30 .
- Elle sait qui tu es …, ton esclave ?
- Oui, et je me demande si ce n’est pas lié à sa fuite.
- Comment ça ?
- Elle ne m’a pas reconnu tout de suite. Je l’ai amenée faire les boutiques pour qu’elle puisse trouver des vêtements propres et la galerie marchande passait une de nos anciennes chansons. Il y avait la vidéo qui s’affichait sur plusieurs écrans. C’est là qu’elle a compris et puis … je l’ai vue paniquée et elle est partie sans explication.
Erwan s’étira et se leva du divan.
- Il est tard. Je rentre. On a tous rendez-vous au studio pour les répétitions, demain à 15h.
- J’y serai.
- J’y compte bien. Bonne nuit Nat’
Il était 2 heures du matin quand je refermai la porte de mon appartement. Je filai prendre une bonne douche et je rejoignis mon lit. Malorie ne quittait pas mes pensées. Je me demandais si elle avait de quoi s’abriter pour la nuit. Des nuits qui devenaient de plus en plus froides même sous les dômes.
J’avais eu beaucoup de mal à trouver le sommeil et ce fut la sonnette de l’appartement qui me réveilla. Au début, je crus que c’était dans mon rêve et puis, je compris que c’était bien réel. Je me redressai d’un bond hors de mon lit, habillé d’un tee-shirt et d’un bas de pyjamas, puis j’ouvris à la volée la porte pour me retrouver face à …
- Malorie.
J’inspirai grandement et je la fis entrer, silencieux. J’avais trop de choses dans la tête qui se bousculait pour parler. Je préférai tout d’abord l’écouter …
Dernière édition par Nathan Wilson le Dim 17 Mai 2020, 18:47, édité 1 fois
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Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Mar 03 Mar 2020, 12:03
Retour au bercail
Elle n'eut pas long à attendre, la porte s'ouvrit à la volée dévoilant Nathan, dans la pénombre, en pyjama. Afin de déjouer les reproches, elle avait préparé son discours: tout était la faute du maître et elle avait des arguments infaillibles pour parer à ses contestations. Cependant, rien ne se passa comme prévu.
Les premiers mots de l'homme ne furent pas « tu viens d'où ??? » ou « tu étais où ? » ou encore « pourquoi tu t'es enfuie sans crier gare ??! », non. Il n'y en eu qu'un seul: « Malorie ». La jeune fille se raidit, ferma la porte doucement comme une automate et resta immobile dans le couloir de l'appartement le regard glacial planté tel un couperet dans ceux du trentenaire. Son cerveau faisait déferler des images à cent à l'heure; le marché aux esclaves, l'achat, le paiement, les formalités administratives, la fiche... Il savait tout et n'en avait rien dit. Elle se sentait trompée, humiliée.
Se redressant de toute sa petite hauteur, elle brisa le silence lourd en annonçant d'une voix froide et cassante: Quelle stupide je fais; j'aurais dû m'en douter ! Puisque tu es l'heureux propriétaire de ma personne tu as aussi les papiers qui vont avec le lot n'est-ce-pas ?! Puis, sans laisser un temps de réponse elle ajouta: depuis l'instant où tu as apposé ta signature sur le registre tu sais que je ne me nomme pas Malou mais Malorie Erikson, que je suis née de parents inconnus, que j'ai été abandonnée bébé à la porte de l'orphelinat où j'ai passé ma vie jusqu'à hier où un Asarien, comme toi, a abusé de ses pouvoirs pour m'enlever au moment où je rentrai tranquillement chez moi !!!
La jeune fille tremblait de tout son être d'une colère sourde; elle n'avait pas fini. Peut-être connais-tu également la clé du mystère qui entoure mon petit berceau ? Ou mieux, l'identité de mes parents ??? Elle poussa un soupir las, passa en frôlant Nathan par mégarde et su à cet instant précis qu'elle était déjà prête à lui pardonner ses cachotteries; pourquoi putain ?! C'était qui ce mec qui se permettait de bouleverser à ce point le cours de sa vie et sa volonté ?
Elle jeta un coup d'oeil au salon, remarqua les bouteilles au sol et se dirigea vers la cuisine afin de se servir un verre d'eau qu'elle but d'un trait avant de s'asseoir sur une chaise. Elle se sentait comme nue à présent. N'en laissant rien paraître elle attendit les explications que le maître aurait à lui fournir les yeux ostensiblement fixés sur les lumières de la ville qu'offrait la fenêtre en face d'elle.
Quand enfin elle posa à nouveau son regard sur l'homme, elle s'aperçut qu'il était pâle avec un visage un peu défait comme qui n'aurait pas encore tout à fait décuité. Une ombre légèrement violacée cernait ses yeux intenses et ses cheveux ébouriffés lui donnaient un air fragile, presque enfantin. Elle s'appesantit un peu sur cette vision sans s'apercevoir que durant un très bref instant son regard s'était adouci. Puis elle baissa la tête on fronçant les sourcils.
C'était à elle maintenant de rendre des comptes. Puisqu'ils étaient là à lutter contre le sommeil pour avoir chacun les explications qui étaient dues, autant mettre carte sur table; ça passerait ou ça casserait même si elle se sentait liée à lui à la vie, à la mort. Elle soupira encore afin de rassembler ses esprit. Par où commencer ? Par le plus simple; le plus fidèle à la réalité: Quand je me suis rendue compte que tu ne serais pas un mauvais maître, j'ai cru voir un carré de ciel bleu sans nuage s'ouvrir sur mon avenir en oubliant totalement que d'une manière ou d'une autre j'étais piégée d'avance. Je me suis mise en tête de me faire passer pour une Asarienne afin d'avoir la paix; j'avais confiance, j'étais certaine d'y arriver.
J'avais un plan dont je voulais te parler; c'était facile, il aurait pu fonctionner.
La journée, je voulais aller dans une rue passagère, m'installer avec mon matériel et dessiner des portraits afin de gagner mon propre argent quitte à me faire passer pour une étudiante des Beaux-Arts. Sauf que je ne savais pas qui tu étais...
Elle fixa quelques secondes le plafond afin de reprendre courage et enchaîna: Dans la galerie marchande, tout s'est passé très vite. J'étais fière et heureuse d'avoir un maître comme toi; l'espace d'une seconde je me suis même crue à pied d'égalité rien qu'en marchant à tes côtés. Et puis il y a eu cette fille...
Elle a voulu te flasher toi mais dans sa rapidité elle nous a photographié tous les deux, je l'ai vu et là mon univers s'est effondré. J'imaginai déjà les commentaires sur les réseaux sociaux et les manchettes des magazines:
« Nathan Wilson, le chanteur du groupe Fantasya accompagné de son esclave humaine ! ».
J'étais morte de honte et mes rêves s'envolèrent; je n'avais plus qu'une solution: la fuite.
Elle lui raconta en détail le pub, les WC, le balai à chiotte comme arme de défense puis la cour avec la benne à ordures sans fond, le souterrain, les étranges individus, la leçon de morale du plus âgé d'entre eux, le retour au point zéro et se tut avec l'impression d'être vide et d'avoir vieilli d'au moins vingt ans.
Une chose était évidente, elle ne permettrait pas à l'homme de prendre son récit à la légère avec ses pointes d'humour habituelles ou de se moquer d'elle. Elle venait de mettre de côté son orgueil démesuré et s'était livrée à lui comme jamais de toute son existence. Il connaissait presque tout d'elle maintenant et elle avait la sale impression d'être à sa merci. A la moindre fausse note, c'était certain, elle lui foutrait son poing dans la gueule.
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Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Mer 18 Mar 2020, 14:40
Retour au Bercail
Malorie & Nathan Même si Erwan m’avait bien fait chier au début parce que je n’avais aucune envie de parler et d’expliquer ma situation mon ami avait su mettre un peu de sourire sur mes lèvres. Il avait réussi à me faire passer une soirée moins stressante dans laquelle je m’étais rendu captif après la disparition de Malorie. Je savais que sa fuite était en lien direct de ma véritable identité et qui j’étais. Elle avait dû me voir avec les deux jeunes filles qui avaient voulu un selfie avec moi et avec la vidéo qu’elle avait vue sur les écrans de la galerie marchande, toutes ces informations avaient été trop nombreuses à digérer. Mais, elle aurait dû se confier à moi sur ses craintes, sur sa peur et j’aurais pu tout lui expliquer … mais elle avait choisi une autre option.
Et voilà qu’à 2 heures du matin, moi qui avait eu beaucoup de mal à trouver un semblant de sommeil reposant et réparateur, on sonna à la porte de mon appartement. Il n’y avait qu’une personne pour faire cela et j’espérais grandement que ce soit elle. Habillé d’un tee-shirt et d’un pyjama, les cheveux en bataille, j’ouvris cette putain de porte où elle apparut telle qu’elle avait disparu de mon champ de vision.
Je la laissai entrer dans un silence presque cérémonieux. Je n’avais pas l’intention de lui hurler dessus ou bien de la culpabiliser. Je voulais entendre ses explications même si j’avais pu prendre conscience que c’était mon statut d’artiste qui avait dû la mettre dans cet état. Tout son corps était raidi par ce lot d’émotions trop lourdes qui nous entouraient à tous les deux. Elle referma la porte et pointa son regard glacial sur moi.
Puis ce fut un déluge de mots sans limite qu’elle prononça : que je savais tout d’elle, de sa naissance de parents inconnus, à sa jeunesse à l’orphelinat, qu’un Asarien avait usé de ses pouvoirs sur elle hier pour la vendre sur le marché. J’arquai un sourcil d’incompréhension parce que je n’avais jamais eu accès à la moindre information sur elle sauf son identité qui était inscrite sur les papiers que ce type m’avait donnés quand je l’avais achetée sur le marché. Mais comme elle s’était transformée en une vraie furie, je n’avais pas la possibilité de m’expliquer. Je croisai les bras sur mon torse en entendant qu’elle se calme … Si elle se calmait un jour.
Emme me frôla et je la vis détailler toutes les canettes qui ornaient le salon avant de se rendre dans la cuisine. Je la suivis en restant silencieux. Elle n’avait pas fini et ce n’était qu’un intermède. Cela faisait du bien de ne plus l’entendre crier des âneries sur mon compte, mais pour le moment, je n’avais aucune possibilité pour me défendre et m’innocenter de tout cela. Elle recommença et cette fois-ci, Malou m’expliqua pourquoi elle s’était enfuie de la galerie marchande. J’avais eu raison. C’était mon identité qui l’avait effrayée, mais elle se faisait des montagnes pour rien. Là aussi, j’allais devoir attendre avant de placer un mot pour éclaircir toute cette histoire. Et c’était aussi le selfie qui avait déclenché tout cela. J’avais deviné juste en discutant avec Erwan, mais je n’avais pas imaginé qu’elle aurait eu honte d’être prise sur la photo et d’être considérée comme une esclave. Là aussi, j’allais devoir mettre les points sur les i.
Je m’étais appuyé contre le plan de travail de la cuisine pour écouter avec attention la fin de son histoire et où elle était passée durant toutes ces heures à me faire du souci pour elle. Elle se tut et si elle paraissait vidée d’énergie parce qu’elle venait de vivre et d’endurer, j’étais dans le même état qu’elle. Maintenant la question principale était : par où allais-je commencer ?
Je la laissais quelques secondes dans la cuisine pour aller récupérer les papiers de son « achat » et je les lui présentai pour qu’elle puisse les lire.
- Il n’y a que ton nom et ton prénom sur ce papier. Je ne sais rien sur ta naissance, sur ton passé à l’orphelinat. L’Asarien qui t’a vendue et certainement le même qui t’a capturée. Il est connu pour être un excellent télépathe. Il a lu dans ton esprit ton identité. C’est pour cela que ton prénom et ton nom se retrouvent sur ce papier.
Elle ne pourra plus me traiter de menteur ou de manipulateur. Je repris mon explication et cette fois-ci avec un ton bien plus grave.
- Mes parents ont été manipulés, on les a même bernés, on les a utilisé et ils ont tout perdu … Alors inutile de te dire que c’est bien quelque chose que j’exècre. Je ne connais pas le mystère qui entoure ta naissance, ni tes parents, mais je peux t’aider à trouver tout cela.
J’ouvris la porte du frigo pour prendre un grand verre de lait. Avec tout l’alcool que j’avais ingurgité, même si mon corps asarien supportait tout cela, j’avais besoin d’un autre goût dans la bouche.
- « Nathan Wilson, le chanteur du groupe Fantasya accompagné de son esclave humaine ! » ? Je te présenterai à notre assistante/secrétaire, Amanda Caulfield qui s’occupe de toute la paperasse administrative, nos contrats et nos rendez-vous. Ce n’est pas une jeune femme tirée à quatre-épingles avec un super tailleur jupe et des talons hauts. Elle s’habille comme toi : jeans, pantalon de survêt’, des sneakers aux pieds. Elle a une dizaine d’années de plus que toi et tu penses qu’on la prend pour mon esclave ou bien celui d’un autre membre du groupe par ce qu’elle sa propre façon de se vêtir ? Non.
Je pris ma tablette et je fouillais le net à la recherche de photos où Amanda sera dessus. Elle n’aimait pas les flashs des photographes, mais parfois elle n’avait pas le choix et elle se prêtait au jeu. Je lui tendis le support informatique, là où j’avais agrandi une image d’Amanda. Elle était plus grande que Malou. Sur l’image, elle serrait la main de notre dernier sponsor et elle était vêtue d’une combinaison/survêt’ d’un gris perle avec des éclairs blancs sur le long des jambes. Elle avait remonté ses longs cheveux blonds en chignon.
- J’ai des experts en communications, des avocats et si un article est écrit sur toi, si n’importe qui ose parler de toi comme mon esclave, tout sera fait pour les dissuader. Je n’ai pas honte de toi, mais je comprends que toi tu puisses avoir honte. Je suis là pour te protéger. Et te faire passer pour une étudiante en Beaux-Arts, j’en vois pas d’inconvénients.
Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Sam 21 Mar 2020, 21:29
Malou avait vidé son sac; tout y était passé: la colère, les explications, les craintes, la honte et les impasses. Il lui avait semblé avoir laissé le temps à son maître de répondre au fur et à mesure mais elle était dans un tel état second qu'elle avait dû enchaîner ce qu'elle avait sur le cœur sans lui laisser une seconde de réflexion.
Quand enfin elle se tut, elle regarda étonnée Nathan se déplacer en silence et revenir avec une feuille de papier qu'il étala devant elle. Le fameux contrat ! Elle se pencha dessus et tandis que l'homme lui démontrait qu'il n'y avait que son nom, elle pâlit: elle lui avait tout raconté pour rien, il savait tout, elle était désormais à sa merci et il pourrait aller faire du mal aux gens de l'orphelinat si l'envie lui en prenait. Elle commençait à regretter d'être rentrée quand il lui donna une autre indication: l'Asarien qui l'avait capturé devait être télépathe... Elle leva alors vers lui un regard rempli d'épouvante. Elle était finie. Toute sa vie elle serait traquée, son cerveau serait fouillé, elle serait torturée afin qu'ils sachent si oui ou non les soupçons de la directrice étaient fondés.
Elle allait rétorquer quand le maître enchaîna sur une confession à propos de ses parents et baissa la tête afin de cacher son désarroi. Eux aussi avaient été traqués ? Alors qu'ils étaient Asariens ? Mais quel était ce monde dans lequel elle aurait à se débattre ? Les professeurs de l'orphelinat ne leur avaient rien appris de toutes ces turpitudes, juste de se méfier et d'être très prudent parce qu'ils étaient humains.
Puis, tout en se servant un verre de lait il lui parla de sa secrétaire plus ou moins habillée comme elle, au point qu'elle pouvait passer pour une esclave humaine mais qu'elle était protégée par lui. Il lui présenta sa photo et Malou ne put s'empêcher de se demander si c'était sa petite amie. Caulfield ne lui était pas un nom inconnu. A l'orphelinat il y avait deux frères qui s'appelaient ainsi. Le premier était Sam, violent et prétentieux comme un empereur Romain qu'elle détestait et Dean, beaucoup plus drôle et ingénieux qu'elle aimait bien. Naturellement il ne devait y avoir aucun lien de parenté.
Si elle avait bien compris, personne ne saurait jamais qu'elle était esclave humaine même si elle était prise en photo et fut rassurée. A nouveau un rayon de soleil perçait à travers les lourds nuages. Elle resta silencieuse un moment avant de répondre; il fallait qu'elle digère toutes ces informations. Elle alla au robinet pour se servir un verre d'eau, le but d'un trait et dit: je ne pense pas que ce soit une bonne idée d'essayer de fouiller le mystère de ma naissance ou du moins pas maintenant; c'est trop tôt ou peut-être dangereux mais un jour, j'aimerais bien retourner à l'orphelinat pour récupérer mon petit berceau, la directrice avait promis de me le donner. C'était une manière discrète de ne pas encore partager ce secret avec Nathan. Elle ne le connaissait que d'aujourd'hui et même s'il faisait tout pour qu'elle ait confiance, l'hypothèse était tellement explosive qu'il lui faudrait plus d'assurance avant d'en toucher un mot. En tous cas, je te remercie pour ta protection. Si elle avait osé, elle aurait couru pour l'embrasser mais il n'était encore qu'un étranger et la jeune fille était pudique. Je suppose que tu ne verrais pas d'inconvénient à ce que je dessine des portraits dehors ? Cela me permettrai de me payer de vrais études aux Beaux-Arts... Cela avait toujours été son rêve; pourrait-il se réaliser un jour ? Elle l'espérait.
Par contre elle rebondit sur les parents et pleine de curiosité elle demanda: qu'est-il arrivé à tes parents ? Comment est-il possible que des Asariens entre eux se fassent du mal ? Ils sont toujours en vie ? Que font-ils comme métier ?
Elle étouffa un bâillement; il était très tard mais elle avait tellement envie d'en savoir plus sur ce qui touchait son maître qu'elle écouta les explications avec une grande attention.
Asarien, 2e Génération
Nathan Wilson
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Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Ven 27 Mar 2020, 17:54
Retour au Bercail
Malorie & Nathan J’étais soulagé et vidé en même temps : soulagé parce que Malou me croyait et que je n’aurais pas à trouver des arguments pour lui prouver que je ne lui mentais pas. J’étais vidé parce que cette explication entre nous deux était nécessaire pour repartir sur de bonnes bases et elle demandait beaucoup d’énergie et de concentration, choses que je n’avais plus tellement à cette heure-ci de la nuit … du petit matin. Si Malou avait vié son sac alors que je ne savais rien sur elle, seulement le nom et le prénom de l’humaine que j’avais achetée au marché, la jeune fille s’était mise à nue tandis qu’il y avait pas mal de parts d’ombres qui subsistaient pour moi et autour de ma vie. Devais-je tout lui raconter ? Peut-être ne m’aurait-elle rien avoué s’il n’y avait pas eu toute cette confusion entre elle et moi … Pouvais-je lui faire confiance alors qu’elle était capable de fuir de nouveau, à n’importe quel moment sur un coup de tête, un stress, une peur, un doute … ?
Je la laissai avaler et digérer le papier de son achat où se trouvait écrit rien que son nom et son prénom et toutes les informations que je lui avais déballées sur celui qui l’avait vendue. Malou était une jeune femme forte et surtout pleine de volonté, une vraie tête de mule et c’était certainement ce qui l’avait gardée en vie durant toute sa jeune vie, mais je découvrais qu’elle ne connaissait du monde ce qu’on avait bien voulu lui décrire et lui expliquer à l’orphelinat.
Je ne me savais pas aussi fin psychologue, moi qui avais toujours été seul dans ma vie, excepté la présence de mes potes du groupe, je ne m’étais jamais lié avec d’autres types amicalement ou des femmes. Je me découvrais un certain don pour protéger Malou et tenter de lui faire ouvrir les yeux sur qui j’étais et qu’elle pouvait avoir confiance en moi. Je lui parlai aussi d’Amanda, notre assistante/secrétaire du groupe qui s’occupait de toute la paperasse administrative et qui était, malgré sa dizaine d’années de plus que Malou, une jeune femme qui se foutait des qu'en-dira-t-on.
Je lui offris mon aide si elle désirait découvrir le mystère sur sa naissance et l’identité de ses parents. Je mettrais tout en œuvre pour elle pour qu’elle puisse un jour obtenir des réponses si elle le souhaitait.
- Je mets rarement les pieds dans le bidonville, mais je t’accompagnerai si tu veux à l’orphelinat. Et dès que tu seras prête pour percer le mystère de ta naissance, je t’aiderai. Tu n’auras qu’à me le demander.
Elle me remercia pour ma protection et un petit sourire séducteur s’afficha sur mes lèvres.
- Je veille sur toi, ne l’oublie jamais.
Elle revint sur son envie de dessiner dehors des portraits pour payer de vraies études aux Beaux-Arts.
- Je veux bien te laisser dehors pour dessiner des portraits, mais tu n’auras pas besoin de te payer des études. Nous allons voir qu’elles sont les modalités pour t’inscrire aux Beaux-Arts, mais Malou, garde en tête que tu es humaine et que dans ce genre d’établissement, parfois, on n’admet pas votre présence.
Je me laissai tomber sur une chaise, fatigué et je n’étais pas tout seul dans cet état. Malou commença à bailler, mais sa curiosité était tellement vaillante qu’elle l’a gardée bien éveillée. Je levai les yeux vers l’horloge intégrée au four de la cuisine pour voir l’heure avant de reporter mon regard sur elle.
- Regarde ce qui se passe dans notre cité, regarde ce que fait le gouvernement contre ceux qui se nomment Pacificateurs : ils traquent leur propre sang parce que ces gens-là ne pensent pas de la même façon.
Je me passai une main sur mon visage pour tenter de regrouper le fil de ma pensée. Il y avait longtemps que je n’avais plus raconté ce pan de ma vie et encore une fois, seuls les gars de mon groupe connaissaient tout de moi.
- Ma vie passée, je ne la raconte à personne, mais comme tu m’as raconté la tienne, je vais faire de même : je ne m’appelle pas Nathan Wilson, mais James Powell. James n’existe plus depuis longtemps. Il est décédé, il y a presque 4 ans. Mes parents étaient des Longues-Vies. Ma mère se nommait Maria, elle était dessinatrice et mon père, Léonard était un ingénieur et possédait sa propre société. Il fut à l’origine de tout l’éclairage des premières installations de la cité. Leur rêve était de créer un établissement qui pourrait réunir l’art de la musique et du théâtre. Je me souviens de ma mère me racontant ce qu’elle imaginait pour ce lieu magique qui regrouperait tout le 7ème Art, tous ces artistes venus du théâtre, du cinéma. Elle me répétait que tout ceci serait mon héritage, car je descendais d’une famille aux talents incroyables. Ma grand-mère maternelle avait été une star de cinéma dans l’ancien monde et elle avait rencontré mon grand-père maternel lors d’un concert. Il était chanteur dans un groupe de rock. J’ai toujours eu ça dans le sang.
J’avais posé mes mains sur la table de la cuisine et je jouais avec les doigts. Lentement, tous ces souvenirs remontaient à la surface et ils en devenaient réels.
- J’ai toujours aimé la musique et j’ai monté mon premier groupe dans le garage de la maison d’un ami. En 2091, notre premier album composé seulement de 6 titres sortit dans les bacs et le groupe se nomma Fantasya. 14 ans plus tard et 6 albums de sortis, ma mère me donna un cadeau énorme : les derniers dessins qui achevaient la création de l’établissement qui allait réunir les talents de plusieurs arts.
Ce que je redoutai arriva … dans le creux de ma main jaillit un rayon de lumière multicolore. Quand les émotions étaient trop dures à supporter, mon pouvoir déconner et j’avais du mal à le maitriser.
- Merde !
Je refermai ma main pour étouffer la lumière.
- Mais deux mois plus tard, mes parents trouvèrent la mort dans l’explosion de leur maison. Je leur avais rendu visite le soir-même et j’avais à peine fermé la porte de la demeure que tout explosa. Mon corps fut projeté à plusieurs mètres à cause de l’explosion et même si j’étais un Asarien, j’avais cogné la tête lourdement. Les médecins me diagnostiquèrent une hémorragie crânienne et on me plongea dans un coma artificiel pour que mon blood healer et les traitements puissent me soigner sans avoir d’effets secondaires sur mon organismes et mes pouvoirs. J’ouvris les yeux quelques mois plus tard. L’enquête avait conclu à un surchauffement d’une installation électrique qui avait fait sauter tout le système. Je n’y croyais pas. Mon père était trop méticuleux. Je sus aussi que l’idée de ma mère lui avait été volée. Un énorme complexe était en pleine construction regroupant des salles de concerts, de théâtres et de cinéma, exactement ce qu’elle avait imaginé depuis tant d’années : c’était le futur Multiplex et c’était la ministre de la culture et des arts qui en était la conceptrice, Emily Bowman.
Je croisai mes bras sur la table et je posai mon front dessus.
- Avait-on assassiné mes parents pour cela ? Le gouvernement était-il derrière tout cela ? Je mis en scène ma mort, celle de James Powell et je donnai vie à Nathan Wilson pour découvrir la vérité et en changeant mon physique : la couleur de mes cheveux, de mes yeux, en modifiant ma voie, mes gestes … Tout. Seuls mes amis du groupe savaient tout. Ils entreprirent de chercher un nouveau chanteur pour que tout semble vrai et je rejoignis le groupe sous cette identité.
Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Ven 03 Avr 2020, 15:58
Retour au Bercail Nathan & Malorie
Nathan semblait aussi fatigué qu'elle mais ses yeux brillaient d'excitation grâce ou à cause de leur conversation; il n'y avait plus qu'à espérer que son travail soit prévu pour l'après-midi seulement afin de s'octroyer une grasse matinée ! Il avait accepté de l'accompagner pour aller chercher le berceau et même de l'aider sur ses origine et Malorie – puisque c'était son vrai nom – en fut toute émue mais ce n'était pas tout. Elle pourrait dessiner en installant son matériel dans les rues et il lui paierait ses études. Elle le regarda avec gratitude. En cet instant, elle n'avait plus envie de fuguer, plus jamais. Sans qu'elle sache pourquoi, L'Asarien était de son côté, lui promettant une vie confortable; une histoire de destin ? L'esclave ne s'était jamais penchée sur cet aspect immatériel du passage sur terre et n'était pas encore assez mature pour l'imaginer mais il y avait certainement un peu de cela.
Toutefois, un bémol ne tarda pas à tomber: Les humains avaient-ils le droit d'étudier dans les écoles et universités Asariennes ? Rien n'était moins sûr aussi se permit-elle de lui couper la parole afin de le rassurer: si je ne peux pas aller aux Beaux-Arts, je pense qu'il me sera possible de suivre des cours sur PC; il faudra juste que tu me montres comment ça marche. Je serai autodidacte et ce ne sera pas plus mal car je pourrai organiser mon travail comme bon me semblera. En annonçant cela, la jeune fille imaginait ne travailler que sur les portraits afin de parfaire sa spécialisation. La suite de leurs échanges allait peut-être lui faire changer son fusil d'épaule...
Le Maître s'installa sur une chaise montrant par ce mouvement qu'il avait de longues choses à dire. Malou qui venait de bailler décida d'en faire autant. Ne l'avait-elle pas questionnée sur ses parents ? Y avait-il beaucoup de sujets à soulever les concernant ? L'homme commença par parler des « pacificateurs ». Elle ne savait pas trop ce qu'étaient ces gens mais comprit l'essentiel grâce à la remarque de Nathan. Ainsi, il existait des Asariens qui désiraient un monde en paix avec les humains... C'était une utopie mais que le rêve était beau !
Malorie écoutait avec la plus grande attention ce que Nathan lui confiait. Elle était curieuse de chaque détail et l'homme fut éloquent jusqu'au moment où un des ses pouvoirs fuita. La jeune fille ouvrit de grands yeux étonnés et ravis de s'apercevoir que son Maître pouvait faire apparaître des séries de lumières colorées. Elle ne savait pas à quoi cela pouvait servir mais trouva cela merveilleux. Pour autant elle n'osa pas relever de crainte qu'il arrête net son histoire. Après avoir poussé un juron et refermé son poing, il poursuivit le récit face à l'esclave qui n'en revenait pas d'une telle tragédie mais surtout d'une telle injustice.
La jeune fille n'eut pas de réaction quant à l'ancien chanteur du groupe qui n'était autre que Nathan avec un physique différent. Evidemment elle était interloquée par la puissance du pouvoir mais n'avait jamais vu de photos et encore moins de clips de l'ancien groupe. Elle n'avait connu Fantasya que très récemment, certainement parce qu'elle n'avait pas été suffisamment attentive à ce qui passait à la radio de l'orphelinat quand elle était plus jeune. Par contre, elle était impressionnée par ce qui était arrivé à son maître et à ses parents. Mais alors... Souffla t-elle, c'est un crime ce qui s'est passé ! Elle laissa planer quelques instants de silence avant de s'insurger: mais c'est dégueulasse ! C'est carrément malhonnête !
Le cerveau de Malou carburait à cent à l'heure. Tout cela était incroyable, surtout de la part d'un gouvernement et à fortiori pour les rares connaissances qu'avait la jeune fille en matière de politique. Je suppose que tu as cherché à te venger sans rien réussir ? Lâcha t-elle. J'imagine aussi qu'il n'y a pas grand chose à faire contre un ministre quel qu'il soit à moins de trouver des preuves concrètes... Tu as garder les dessins que ta mère t'a offert ? Et si oui, tu voudrais bien me les montrer ? Ou sinon me les décrire ?
Elle commençait à songer à quelque chose. Ce serait peut-être irréalisable mais cela valait la peine d'essayer, aussi lança t-elle: je te promets de t'aider au maximum de mes capacités pour tenter d'élucider cette affaire ensemble. Si ta mère tenait à ce point à ses plans architecturaux et ses dessins, peut-être a t-elle gardé des doubles cachés quelque part ? Ou alors, si elle avait des craintes de plagiat de son vivant, elle aura peut-être laissé des indices quelque part ? Des indices que seuls quelques initiés pourraient remarquer et qui seraient passés inaperçus aux yeux de la ministre ? En tout cas, cela vaudrait le coup de chercher en ce sens. Pendant que tu travailleras demain, j'irai visiter les salles du multiplex et je ne lâcherai pas ce lieu tant que je n'aurai pas trouvé un détail de preuve, même si pour cela il me faudra des années !
Que son maître dise oui ou non, elle avait décidé qu'elle le ferait et était suffisamment tête de mule pour aller jusqu'au bout quoi qu'en pense Nathan. En plus des portraits, je vais aussi apprendre l'architecture et me documenter sur tout ce qui concerne les salles de spectacle des origines à nos jours ! Affirma t-elle presque butée.
L'homme avait tout dévoilé de sa vie avec une confiance absolue; elle ferait tout pour ne jamais faillir à cette preuve d'amitié. Par contre, elle ne pouvait pas en dire autant de sa petite personne puisqu'elle ne lui avait pas confié les doutes à propos de ses origines et malgré l'heure indue, elle décida que c'était le moment d'en parler, de vider son sac; c'était l'unique moyen d'être à égalité. Je ne t'ai pas tout dit me concernant, murmura t-elle. Il reste une chose et je vais te la confier si tu me jures de ne le dire à personne.
Elle prit une profonde inspiration et déballa l'hypothèse. A l'orphelinat, quand ils m'ont trouvée tout bébé devant la porte, j'étais couchée dans un petit berceau qui a beaucoup surpris tout le monde. Pour un couffin d'humain, il était trop neuf, trop beau et trop richement orné pour qu'il appartienne à notre race selon l'ancienne directrice. Elle a d'abord pensé que j'étais Asarienne puis, ne voyant aucun signe de pouvoir quelconque elle s'est mise à croire à l'hypothèse que j'étais une bâtarde, une hybride; qu'un de mes parents était Asarien et que c'est pour cela qu'ils m'avaient abandonné puisque j'étais bien portante et vêtue avec grand soin. Je pense qu'aujourd'hui encore elle nourrit ce doute d'autant que parfois il m'arrive d'avoir des flashs étranges. Ne voulant pas effrayer Nathan elle s'empressa d'ajouter: rassure-toi, ils sont très courts et ne signifient rien, ce n'est pas un pouvoir, c'est juste... Juste que j'ai un petit truc différent des autres.
Elle le regarda. Cette fois elle avait tout dit, il n'y avait plus secret mais maintenant elle avait peur. Comment allait-il prendre cette information ? Si ce que je viens de dire te dégoûte, je comprendrai que tu ne veuilles plus de moi... C'est juste l'hypothèse d'une vieille femme mais comme je ne connais pas mes parents, je ne peux rien prouver ni dans un sens, ni dans l'autre. Par contre, conclut-elle si cela devait être vrai, je serai passible de la peine de mort; elle me l'a dit.
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Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Sam 04 Avr 2020, 21:29
Retour au Bercail
Malorie & Nathan J’avais de l’argent et je ne cracher pas dessus, mais je n’étais pas de ceux qui montraient sa richesse. Ma notoriété et celle de mon groupe m’avaient permis de m’enrichir, de pouvoir vivre de ma passion. L’argent m’avait donné le pouvoir de mettre en scène ma propre mort pour renaitre sous une autre identité et je ferai tout pour donner une vie stable et saine à Malou. Sa demande pour les Beaux-Arts était importante pour elle, mais je ne pouvais pas lui mentir sur les droits des humains. Elle ne pourrait très certainement pas étudier dans un tel établissement. J’imaginais mal le Directeur accepte rune humaine parmi les riches Asariens et Asariennes, enfants des hommes et des femmes les plus influents de notre cité.
- Des cours sur PC, c’est faisable et si ton inscription pose problème, car à mon avis, ils vont faire des recherches sur toi et trouver que tu es une esclave, on fera en sorte de trouver une solution et j’en ai plusieurs en tête.
Elle pourrait s’inscrire sous mon nom de famille. Si quelqu’un aurait l’envie de chercher à en savoir plus sur notre lien de « parenté », j’aurais de quoi répondre. L’argent a toujours su faire taire les gens, même un Directeur ou une Directrice d’établissement des Beaux-Arts. Et si cela ne fonctionnait pas, je donnerai à Malou une nouvelle identité « plus apte » à s’inscrire à des cours à distance. Je ne me faisais pas du souci pour ça. Elle aurait ses cours !
Nous étions fatigués, mais quelque chose nous poussa à nous parler dans voile, et je me confiai à elle sur ma véritable identité et sur ma vie, celle qu’on avait enlevée à mes parents, leurs rêves et ma vengeance. Mon récit fut coupé par l’intervention incontrôlée de mon pouvoir. J’avais pu capter dans le regard de Malou une sorte de fascination pour ces lumières que je créais. Je lui montrerai, un jour, à grande échelle, tout ce que mon pouvoir peut faire sur une scène, tous ces jeux de lumières, ces arabesques, ces ombres, ces lueurs, ces nuances qui complètent parfaitement un show gigantesque. L’épuisement et surtout ce flot d’émotions m’avait vidé et j’avais croisé mes bras sur la table en posant mon front dessus.
A cet instant bien particulier, je n’avais aucun moyen de savoir comment Malou allait réagir à tout ce que je venais de lui dévoiler. Sa réaction ne se fit pas attendre longtemps. Je me redressai sur ma chaise à sa remarque cinglante et tellement vraie.
- Si tu pensais qu’entre Asariens, les coups bas, la malhonnête et pire encore n’existaient pas, tu te trompais. C’est bien un crime, mais sans aucune preuve, je ne peux pas avoir recours à la justice.
Son cerveau commençait à se mettre en marche alors qu’un peu plus tôt, Malou baillait de fatigue. Je hochai la tête négativement. Elle avait bien saisi tout le raisonnement de mon histoire.
- J’ai cherché à me venger et le seul moyen que j’ai trouvé, c’est d’approcher cette ministre. J’ai donc accepté un beau contrat : pour les fêtes de fin d’années, mon groupe se produira plusieurs soirs sur l’une des scènes du Multiplex. Faire de mon ennemie, une amie proche, la séduire et la détruire.
La jeune fille était tenace et c’était cela qui m’avait plu immédiatement chez elle.
- Malou, c’est dangereux. Je fous déjà mes potes dans cette merde parce qu’ils savent tout de moi, tout ce que j’ai vécu. Si je t’ai raconté tout ça, ce n’est pas pour te voir en danger. Je sais aussi que tout ce que je te dirai, ne servira à rien, mais je n’accepterai qu’à une seule condition : si c’est trop dangereux, il faudra m’écouter, d’accord ?
Elle avait éveillé de vieux souvenirs avec les croquis de ma mère. Sans un mot d’explication, je me relevai de ma chaise et je rejoignis ma chambre pour revenir dans la cuisine quelques minutes après avec une enveloppe.
- Quand la maison de mes parents a explosé, le souffle a tout rasé, il ne restait rien du tout, que des débris. Un an auparavant, j’avais poussé ma mère à faire une copie de son projet. Je lui avais suggéré de prendre un avocat pour défendre ses biens, mais elle avait refusé, par contre … J’ai donc mis en lieu sûr ses dessins qu’elle m’avait remis et qui sont signés de sa main. Le gouvernement et cette garce de ministre ne savent rien de tout ça ! N’importe quel expert pourra faire une analyse sur sa signature et ils verront que c’est bien celle de Maria Powell. Mais ils ne sont pas datés …
Je fis glisser l’enveloppe assez usée par le temps, mais aussi dû au fait que je regardai très souvent les dessins de ma mère. Il y avait plusieurs planches où étaient dessinées toutes les scènes du Multiplex : ceux des salles de concert, ceux des théâtres, ceux des cinémas, les restaurants, les boutiques, tous les étages, les loges, tout y était, parfois avec des couleurs, des annotations pour les matériaux et parfois tout était au fusain.
- Il y a eu plagia, certaines salles se ressemblent, ainsi que le système de sécurité des scènes de concert et tant d’autres choses. Je n’ai jamais montré cela à qui que ce soit, car je devrais alors dévoiler qui je suis vraiment et pour le moment, je ne le peux pas. Ma fausse identité est mon principal atout. Il pourrait y avoir des indices plus flagrants, mais je devrais me transformer, changer mon apparence pour pouvoir y accéder. Je suis trop connu pour le faire au grand jour. Je suis un Métamorphing. Je peux prendre l’apparence de qui je veux, ou bien changer la mienne. Cela fait 4 ans que mon pouvoir m’aide à tromper mes ennemis pour maintenir la transformation de ma voix et mes empreintes digitales. Le reste, des lentilles de contact et de couleur, une coloration de mes cheveux ont pu parfaire le reste de mon changement. Je te sais très rusée, si tu veux aller voir ce Multiplex, il y a des séances de visite. Le personnel fait faire le tour de toutes les scènes aux plus curieux et aux fans, tu pourrais t’y faufiler. On peut trouver les horaires sur leur site.
Je lui souris affectueusement quand elle affirma, plus décidée que jamais, qu’elle allait aussi apprendre l'architecture et se documenter sur tout ce qui concernait les salles de spectacle.
- Ma mère aurait apprécié d’avoir une élève aussi motivée et passionnée que toi.
J’allais me lever et lui souhaiter une bonne nuit, quand Malou murmura des mots qui me firent me rasseoir. Elle avait autre chose sur le cœur à m’avouer. Les sourcils froncés, je l’écoutai attentivement me dire ce lourd secret sur sa naissance. Elle me raconta l’histoire de son berceau de et de ses beaux vêtements dans lesquels elle avait été trouvée. Mais ce n’était pas tout, elle avait ce qu’elle appelait des « flashs », une sorte de don qu’elle ne maitrisait pas, mais il était bien là. Elle s’empressa de souligner que je pouvais la dégouter et qu’elle comprendrait.
Je me levai de ma chaise en faisant le tour de la table et en me plaçant dans son dos.
- Ecoute-moi, tu es peut-être une hybride, ou bien une Asarienne dont on a « endormi » les pouvoirs d’une manière ou d’une autre. La possibilité d’être une hybride est très mince, mais être une Asarienne avec des pouvoirs en sommeil, ça c’est possible.
J’attendis qu’elle se retourne vers moi et je posai mes mains sur ses épaules, mes yeux ancrés dans les siens.
- Quelque soit ta véritable nature : humaine, hybride, Asarienne, tu restes Malou, la jeune fille téméraire, le chaton en furie qui est sorti de ma douche. Qui que tu sois, tu seras toujours importante pour moi. On découvrira tout cela ensemble. Une dernière chose, la directrice de l’orphelinat s’est trompée, tu ne seras passible de rien du tout … Et puis, j’ai bien envie d’aller faire un tour à cet orphelinat et rencontrer cette femme !!
Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Mar 07 Avr 2020, 20:57
Retour au bercail Nathan & Malou
Nathan lui avait dit que des cours sur PC seraient faisables et qu'il avait des solutions en tête, elle était donc rassurée. Effrayée par l'éventualité de recherches sur sa personne alors qu'elle préférait de loin la discrétion elle avait insisté pour dire que travailler dans l'appartement plutôt que dans une école ne la dérangerait vraiment pas. Par contre elle était dégoûtée par l'attitude de certains Asariens entre eux. En fait, hormis leur pouvoirs, ils se comportaient exactement comme les humains alors pourquoi les détestaient-ils autant ? Elle découvrait un monde injuste et l'éducation qu'elle avait reçue à l'orphelinat avait édulcoré la vérité en leur laissant croire que tout était blanc ou noir alors que ce qu'elle venait d'entendre de la bouche de son maître prouvait que le nuancier entre ces deux opposés était malheureusement très étendu.
Elle regarda l'homme, sachant que celui qui était devant elle n'avait pas son vrai visage. A quoi ressemblait-il réellement sans cet espèce d'artefact, ses lentilles et sa coloration ? Elle regretta presque de connaître la vérité; il lui plaisait ainsi, elle le trouvait beau tandis que « l'autre » pouvait être décevant... Mais ce n'était pas tout. Il venait de lui apprendre que les concerts pour lesquels il travaillait actuellement étaient un prétexte pour approcher la ministre et la séduire. Sans qu'elle comprenne véritablement pourquoi cela lui fit l'effet d'une pique au cœur rapidement balayée par un désaccord profond qu'elle laissa en suspens afin d'entendre les réponses de Nathan à la proposition qu'elle venait d'émettre. Mais quand il lui annonça que son projet à elle était dangereux elle explosa: ah parce que le tiens est inoffensif peut-être ??? Si tu veux mon avis, il est nul à chier et tu vas y laisser ta peau ! En admettant que tu arrives à la séduire, tu vas faire comment pour la détruire ? C'est une ministre ! Et en admettant que tu arrives à la détruire, pour tout ce que tu diras ensuite devant la justice ce sera toujours sa parole contre la tienne, tu n'as aucune chance de gagner ! Et si tu la tues ce sera pire...
Elle espérait vivement qu'il abandonne définitivement ce projet fumeux voué à l'échec aussi ajouta t-elle: quant à toi, ou bien tu finiras tes jours en prison ou bien elle mettra tout en œuvre pour briser ta carrière; tu connais les politiciens mieux que moi ! Ta vie sera finie et tu n'auras même pas eu la chance d'avoir correctement vengé tes parents.
Mon stratagème n'apportera peut-être rien de plus et si tu as de meilleures idées elles seront les bienvenues, mais au moins il n'a rien de dangereux. Je pense qu'il faut chercher des preuves en souterrain, incognito, sans remuer ciel et terre et sans se faire remarquer. Cela prendra du temps, de l'énergie mais le jour où on aura trouvé le truc infaillible, là on la fera plonger et elle ne pourra rien dire.
Il était allé chercher les plans de sa mère dans sa chambre et revint avec une enveloppe dont il extirpa des feuilles à dessin sur lesquelles s'étalaient des ébauches. Elle les regarda par curiosité mais ne les étudia pas; il était tard, son cerveau n'était plus suffisamment efficace pour cet exercice intellectuel. Elle les replaça soigneusement se promettant de s'y consacrer dès le lendemain. Elle écouta les éclaircissements de Nathan mais ne comprit pas pourquoi il n'avait pas fait expertisé les documents alors qu'ils présentaient un atout majeur à son accusation, ce qu'elle s'empressa de lui faire remarquer en ajoutant: quelle importance qu'ils ne soient pas datés ?
Par contre, en entendant la suite elle tiqua. Elle poussa un profond soupir de découragement et lança: voilà qui va compliquer la tâche... Elle laissa un temps de silence et poursuivit: il n'y a donc pas eu plagiat intégral de l'oeuvre puisque tu dis « certaines salles se ressemblent » or, tu n'es pas sans connaître la règle des 7 différences en matière de Droit d'auteurs, vu que tu es musicien. J'ai appris ça en cours d'art plastique à l'orphelinat. Si les salles ne font que se ressembler, cela signifie que la ministre les connaissaient très bien et elle a joué là-dessus pour être inattaquable... Si tu veux mon avis c'est mort. Malou se doutait qu'en disant cela elle était dure mais elle ne savait pas être hypocrite, encore moins avec son maître. Tu ne pourras l'attaquer que sur certains détails, pas sur l'ensemble, conclut-elle.
L'homme lui expliqua ensuite son impossibilité à intervenir dans certaines recherches à cause de son apparence et de sa condition sociale. La jeune fille comprenait très bien aussi se proposa t-elle: moi, je suis une inconnue. Dis-moi ce que je dois chercher et je le ferai pour toi avec discrétion.
Elle n'avait pas prévu que les visites du multiplex se feraient en groupes guidés et en fut désappointée. Elle aurait largement préféré fureter seule de salles en salles mais qu'importe, elle avait déjà son idée pour déjouer l'attention à un moment donné parce que oui, comme le disait si bien son protecteur, il pouvait lui arriver d'être rusée.
Enfin arriva le sujet qui allait peut-être les fâcher. Malou avait une boule au ventre. Son maître allait-il accepter l'irrecevable ? La virer de chez lui sur le champ ou la dénoncer à la milice ? C'est un tout autre discours qu'il lui servit et les yeux de l'esclave s'agrandirent comme des soucoupes: ainsi elle pourrait -être une Asarienne dont on aurait endormi les pouvoirs... Mais qui « on » ? Elle réfléchit se demandant si, après tout ce qu'elle avait entendu, elle avait encore envie de faire partie de la race supérieure... Non, pas vraiment mais si telle était la réalité... Pourquoi serait-il improbable que je soit une hybride ? Demanda -elle curieuse. L'ancienne directrice m'a dit que les hybrides seraient haïs encore plus fort que les humains, que d'ailleurs ils n'existent pas parce qu'aucun Asarien ne voudrait tomber amoureux d'un humain mais... Pourquoi se serait impossible ?
Puis il se leva, lui serra les épaules et planta son regard azur dans les siens avant d'affirmer qu'il l'acceptait quelle que soit sa race. Afin de lui prouver sa reconnaissance elle posa sa main sur une des siennes en rougissant au contact de la peau. Oui, elle adorerait faire des recherches sur sa famille et oui elle aimerait lui présenter celle qui lui a servit de mère mais la pendule affichait 5 heures du matin, il était largement temps d'aller dormir s'ils voulaient être un peu frais dans quelques heures !
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Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Mer 15 Avr 2020, 19:18
Retour au Bercail
Malorie & Nathan Il était presque trois heures du matin et si mon organisme avait bien drainé l’alcool que j’avais avalé toute la soirée en compagnie d’Erwan, j’avais besoin de dormir. On pourra dire tout ce que l’on veut sur les Asariens, que nous avons un corps plus endurant que les humains, des hyper-sens développés, une plus grande agilité, des pouvoirs, mais je commençais sérieusement à ressentir la fatigue. Peut-être que mon plan pour séduire la ministre n’était pas aussi génial que le prétendait Malou, mais pour moi c’était une idée de génie.
- Je ferai en sorte de l’amener à me dévoiler des secrets, à se confier à moi. Sur l’oreiller, certaines femmes peuvent être très bavardes. J’attendrai d’avoir en mains ses failles, qu’elle baisse la garde devant moi. Je suis très patient. Je l’ai été jusque-là et je peux encore attendre. Mon but ce n’est pas d’apporter ce dossier devant la justice, je perdrai, mais je peux détruire son image de marque, la valeur qu’elle a aux yeux de ses investisseurs et de ses alliés. Je ne pourrais jamais faire valoir mon droit d’héritage sur le Multiplex, mais je peux me venger autrement.
Mon esclave était dotée d’un caractère indocile et têtu, elle avait aussi ce côté protecteur que je découvrais et qui m’arracha un sourire espiègle.
- Oui Maman ! Promis, je ne tiens pas à faire la une des journaux et à faire de mon histoire, un roman que la population suivrait tous les jours via les médias. Je ne tiens pas non plus à la tuer. Je préfère une torture plus lente et plus longue.
J’étais allé chercher les dessins de ma mère, les vrais. Ils avaient commencé à jaunir avec le temps, mais il était bien à moi et il avait une importance énorme pour mon cœur. Elle avait des idées plein la tête pour essayer d’enquêter incognito et d’approcher le mythique Multiplex.
- Le fait que ces documents ne soient pas datés est un problème majeur pour moi. Je pourrais aller au Palais de Justice et présenter tout cela et là encore, comme je te l’ai expliqué, je devrais me dévoiler complètement, ce que je ne peux pas encore. C’est trop tôt pour que la cité sache que James Powell est bien vivant et pourquoi il a changé son identité. Si je donne les dessins de ma mère, ils seront analysés pour les datés. Le dossier sur la mort de mes parents que la Milice a conclu en « malheureux accident » serait ré-ouvert. Et je ne veux pas ! Le gouvernement ou bien seulement la ministre Bowman ont fait en sorte de boucler cette affaire et là, ça serait la même chose aujourd’hui. Donc, je dois avancer sous-couvert et dans l’ombre. Montrer les dessins de ma mère ne m’aiderait pas et mettront la ministre Bowman sur les dents. Ce n’est pas ce que je veux pour l’instant. Ces documents ne doivent pas sortir d’ici. Elle ne sait pas que ces preuves existent.
Je lui racontai comme la ministre Bowman avait contourné et déjoué les pièges du plagiat pour bâtir le Multiplex sur les dessins et les idées de ma mère.
- Si tu prends tous ces plans et ces dessins, tu y verras des ressemblances dans toutes les salles, dans toutes les structures et aussi de la copie pure et simple dans certaines autres. Ma mère, aidée de mon père, notait tout sur ses plans.
Adossé à ma chaise, Malou fit appelle aux « 7 différences en matière de Droit d'auteurs. Elle avait raison. Je les connaissais, mais cela revenait à ce que je lui disais plutôt : mes preuves ne peuvent pour le moment pas être rendue publiques. J’étais pieds et poings liés avec mon propre héritage et les preuves que j’avais en ma faveur.
- Deux personnes qui ne se connaissaient pas ne peuvent pas avoir les mêmes idées ou des idées voisines. Notre imagination n’appartient qu’à nous. Je sais que je peux l’attaquer sur les bases mêmes de la fondation du Multiplex. Elle a ajouté ses propres idées, mais celles qui sont sur ces feuilles appartiennent à ma mère ! Et ces deux femmes ne se sont jamais vues de leur vivant. Ça je peux te le jurer.
Malou voulait m’aider et les séances de visite du Multiplex seraient peut-être son tremplin pour fouiner partout. J’étalai sur la table chaque plan et je lui montrai les numéros des salles et leurs étages.
- Le mieux, c’est de suivre ce que ma mère a indiqué sur chaque feuille. Prends-en une et note sur un carnet tout ce qui se ressemble et tout ce qui a été modifié par la ministre. Ainsi nous aurons pour chaque salle de cinéma, de concerts, de théâtres et de restaurants les points communs et ceux qui viennent de l’esprit de cette Vipère.
Je remis avec la plus grande précaution les plans et les dessins de ma mère dans l’enveloppe. Il était temps de nous coucher, mais Malou avait un comportement étrange. Elle avait un lourd secret à m’avouer et j’écoutai son récit qui lui faisait mal et qui semblait la gêne vis-à-vis de moi. Elle s’imaginait que j’allais la virer si j’apprenais que mon esclave n’était pas une humaine ?! Je n’avais jamais eu de sœur dans ma vie, je n’étais pas père pour savoir comment apaiser une personne et j’avais fait en sorte de ne jamais me lier à une femme pour éviter de lui offrir une vie de mensonges et dangereuse. Je m’étais levé pour m’approcher d’elle et lui dire tout ce qui venait du cœur.
- Si tu étais une hybride, tu serais traquée. Tu crois vraiment que le gouvernement ne serait pas au courant de ta nature ? C’est un peu gros de prendre la Milice pour des idiots et tout le système d’espionnage et de renseignement du gouvernement pour des incompétents. Je suis persuadé que quelque part, il y a des Asariens et des Humains qui tombent amoureux, mais faire une enfant ça serait bouleverser le présent et dessiner un futur. Qui en serait capable aujourd’hui ?
Mes mains se posèrent sur ses épaules pour la rassurer et lui faire comprendre que je serai toujours là pour elle. Sa petite main se posa, à son tour, sur l’une des miennes et je lui souris tendrement.
-Si un jour, tu veux retourner à l’orphelinat pour retrouver des visages familiers, discute avec eux, récupérer des affaires que tu as laissé là-bas, je t’accompagnerai. Et si tu veux de l’aide pour chercher l’identité de tes parents, je t’aiderai.
Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Jeu 23 Avr 2020, 13:23
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Malou commençait à être crevée et ses yeux papillonnaient de fatigue mais elle ne put s'empêcher de s'écrier: c'est bien ce que je disait: nul ! En parlant du projet de Nathan lui dévoilait. Elle aurait tout le temps de l'en dissuader le lendemain et les jours suivants mais en attendant elle tenait préciser autre chose: donc tu vas te prostituer, bravo ! Ta mère ne va pas être fière de toi sur ce coup là. Elle n'avait pas non plus envie d'entendre des gémissements de plaisir à travers les murs de sa chambre et puis... C'était SON maître, ne le prendrait pas qui voudrait ! Tu sais comme ça s'appelle ce que tu vas faire ? Demanda t-elle d'un air mauvais, ça s'appelle faire la pute ! Elle avait fait exprès d'utiliser cette expression choquante pour le secouer mais aussi parce qu'elle le pensait sincèrement puis, non contente de l'avoir mouché, elle en rajouta une couche en disant: encore faudrait-il que tu lui plaises ! Elle le toisa des pieds à la tête avec mépris avant de conclure: c'est pas gagné !!! Elle était d'une mauvaise foi terrible puisqu'elle trouvait son maître magnifique mais l'idée qu'il puisse faire une chose pareille la mettait vraiment hors d'elle.
La jeune fille n'était pas suffisamment férue en Droit pour avoir quelque chose à rétorquer aux arguments de l'homme mais elle avait dans l'idée d'aller à la bibliothèque dès que possible pour aller fouiller dans les bouquins. Elle était prête à tout pour aider son maître dans cette affaire; tout, pourvu qu'il ne fasse pas la connerie de coucher avec une ministre pour soi-disant lui extirper la vérité d'autant qu'elle pouvait être laide ou frigide...
Nathan avait raison, il ne lui était pas possible de se dévoiler d'autant que certains fans prétendaient que le nouveau chanteur était meilleur que l'ancien mais elle, rien ne l'empêchait d'aller au charbon pour lui aussi proposa t-elle: je peux faire tout ça pour toi; j'ai rien à gagner ni rien à perdre et toute la vie devant moi. On aura qu'à dire que je suis une petite cousine éloignée de tes parents ?
Malou n'en pouvait plus, elle baillait à s'en décrocher les mâchoires au point qu'elle jugea que le problème d'hybride ou non hybride pourrait attendre d'autant qu'il n'y aurait certainement jamais rien à prouver. Si ses parents l'avaient abandonnée de cette façon, c'est qu'ils avaient leurs raisons... La aussi, ils auraient tout le temps d'en reparler.
Une chaleur irradia tout son corps frêle quand Nathan se pencha pour l'embrasser sur la joue mais n'osa pas répondre à ce geste de tendresse. Elle était encore beaucoup trop timide et puis, quand l'homme le regardait ainsi, elle perdait tous ses moyens y compris celui de répondre tout naturellement à cette simple effusion.
Bonne nuit, balbutia t-elle. Elle se rendit dans sa jolie chambre, ferma doucement la porte, se déshabilla, se coucha et s'endormit dans la minute.
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Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Ven 01 Mai 2020, 17:40
Retour au Bercail
Malorie & Nathan Même un Asarien éprouvait la fatigue et le sommeil. En aucun cas le blood-healer fonctionnait sur ces états-là. Mon sang comme tous ceux de ma race avait des capacités à soigner mes blessures, à me maintenir en parfaite santé et à soigner aussi les autres. Alors quand je me mis à bailler, je crus un instant que j’allais me décrocher la mâchoire. Et Malou étai dans le même cas de figure que moi. Mais, ni elle ni moi, nous n’avions l’idée de mettre un terme à ces confidences. Chacun avait fait de nombreux pas pour aller vers l’autre et se dévoiler.
- Si c’est pour la bonne cause, et ma cause est juste, je peux faire cet effort de me prostitué ! La ministre Bowman n’est pas si déplaisante … si son beau visage angélique n’était pas le masque d’une garce.
J’arquai un sourcil interrogateur en croisant les bras contre mon torse.
- Je n’aurais pas expliqué tout ça à ma mère. J’imagine mal raconter à ma mère, si elle était encore parmi nous, mes aventures sexuelles sous la couette… Non, non ! Et tu n’as pas à te faire du souci, la ministre ne mettra jamais les pieds chez nous.
Calé contre le dossier de ma chaise, mes lèvres esquissèrent le plus charmeur des sourire quand je l’entendis élever la voix et me provoquer avec sa réplique cinglante.
- J’assume ! Je vais faire la pute pour la piéger.
Elle se redressa pour me dévisager autant qu’elle le pouvait dans ma position, sans aucune gêne. L’œil rieur, je l’observai à mon tour dans toute sa furie que je déclenchai avec mon plan.
- Hum ? Je peux être très persuasif, très séducteur, très attentionné et tu ne m’as pas encore vu nu sous ma douche ! C’est pour ça que ton jugement est faussé. J’aime les défis, et la ministre me mangera dans la main tôt ou tard !
Quant aux idées de Malou de m’aider, j’accordais beaucoup d’attention à la jeune fille. Après lui avoir montré les dessins de ma mère et après lui avoir expliqué les annotations qu’elle y mettait, Malou pourrait se servir de tout cela pour voir et analyser les similitudes une fois à l’intérieur du Multiplex.
- Bien sûr, tu peux donner cette couverture pour mieux avancer dans les locaux du Multiplex. J’ai même encore mieux ! Je téléphonerai à la direction du Multiplex en disant de prendre soin de ma petite cousine. Ainsi, toutes les portes te seront ouvertes sans aucun mal.
Elle bailla et se fut le signe qu’elle avait grandement sommeil. Après un dernier baiser sur sa joue, je la laissai filer dans sa chambre.
- Bonne nuit à toi aussi et merci pour ton aide Malou. Fais de beaux rêves.
J’attendis qu’elle referme la porte de sa chambre pour rejoindre la mienne et m’effondrer sur mon lit. On allait devoir reparler de tout cela à tête reposée, de bien revoir nos idées pour le plan, sa couverture, son envie de récupérer son berceau à l’orphelinat et retrouver les origines de sa naissance.
Sujet: Re: (Terminé) Retour au Bercail [Malorie] Mar 12 Mai 2020, 22:20
Retour au bercail
Nathan avait réponse à tout et Malou commençait sérieusement à piquer du nez aussi lâcha t-elle la discussion. Après tout, s'il voulait jouer la pute avec une ministre pour tenter de récupérer son héritage, même si elle trouvait cela débile, c'était son problème. Et, non, elle ne l'avait jamais vu sous la douche... Séduisant et charmeur, il l'était c'était certain mais inconsciemment elle n'avait pas envie que ce soit utilisé pour une vengeance. Pour qui ou quoi d'autre ? La jeune fille ne se posait pas encore cette question, ils ne se connaissaient que d'aujourd'hui mais quelque chose l'empêcha soudain de se faire passer pour quelqu'un de sa famille; elle avait parlé trop vite; ce n'était pas la bonne solution aussi répondit-elle: une cousine ultra archi éloignée alors...
D'un autre côté, cela l'ennuyait de devoir changer d'état civil sous prétexte qu'elle était humaine mais son cerveau ne répondait plus. Elle dit bonne nuit, n'osa pas lui rendre son baiser, s'enferma dans sa chambre, se déshabilla et s'endormit sur le champ.
Quand elle ouvrit un œil pour le poser sur le réveil il était midi passé. Elle s'étira, choisit des vêtements propres et fila à la douche avant de se diriger dans la cuisine. Nathan n'y était pas; peut-être dormait-il encore ? Elle se prépara un thé, fouilla dans le placard à provision et en sortit un paquet sur lequel était marqué « biscottes ». Ne connaissant pas ce genre de nourriture, elle l'inspecta. C'était dur comme ses croûtons et cela ne semblait pas gras aussi décida t-elle d'y goûter. Elle trouva cela délicieux et s'attabla en attendant son maître.